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Année 2026 : L’État engagé dans la concrétisation des priorités nationales

  • 13 novembre 17:40
  • 5 min de lecture
Année 2026 : L’État engagé dans la concrétisation des priorités nationales

« L’enjeu n’est pas seulement d’exécuter des projets, mais de reconstruire la Tunisie sur des bases de justice, de souveraineté et de dignité nationale », souligne le locataire de Carthage.

La Presse — Sous l’impulsion du Président de la République, Kaïs Saïed, le gouvernement s’apprête à faire de l’année 2026 une étape décisive, marquée notamment par le passage de la planification à l’exécution. Cette orientation traduit bel et bien la volonté du Chef de l’Etat de rompre avec la lenteur bureaucratique qu’il a toujours pointée du doigt dans ses discours et surtout de mettre en œuvre sur le terrain les engagements pris au service du peuple tunisien.

La Tunisie dispose de nombreux atouts pour relever ce défi. Plusieurs indicateurs économiques récents témoignent d’une amélioration progressive de la situation du pays, dont la baisse du taux d’inflation. La Tunisie a honoré l’ensemble de ses engagements financiers et remboursé ses dettes dans les délais impartis, renforçant ainsi sa crédibilité sur les marchés internationaux. L’agence de notation Fitch Ratings avait auparavant annoncé, le relèvement de la note souveraine de notre pays de “CCC+” à “B”, avec une perspective stable. Cette décision reflète l’amélioration de la position extérieure du pays.

La Cheffe du gouvernement a affirmé dans ce contexte que « l’économie nationale connaît une reprise concrète». Elle a souligné que la Tunisie a su relever de nombreux défis en s’appuyant sur ses propres ressources et en exerçant pleinement sa souveraineté dans ses choix. Dans ce cadre, elle a tenu à rappeler que le pays a respecté tous ses engagements internationaux, préservé l’équilibre budgétaire, amélioré ses indicateurs économiques et assuré la stabilité financière.

Agir rapidement

Dans ce contexte encourageant et positif, le Président a rappelé néanmoins que «les plans ne doivent pas rester des textes sur le papier, mais devenir des actions visibles dans la vie des citoyens». Il a insisté sur le fait que «le développement doit partir des besoins réels du peuple et non des calculs d’intérêts étroits», exhortant le gouvernement à mettre en œuvre rapidement les projets prévus dans le cadre du plan de développement 2026-2030.

Considéré comme le socle de la politique gouvernementale à moyen terme, ce plan vise à relancer l’économie, renforcer la résilience nationale et restaurer la confiance des citoyens dans l’Etat, en s’appuyant sur une approche globale qui mêle volets économique, social et administratif.

Le programme 2026 met ainsi l’accent sur le lancement de grands projets d’infrastructure et d’énergie, en particulier dans le domaine des énergies renouvelables, en parallèle avec le renforcement des secteurs de l’éducation et de la santé.

Au niveau institutionnel, le plan prévoit des réformes structurelles destinées à améliorer la performance de l’administration publique, à moderniser la gouvernance et à rationaliser les politiques publiques. Le Président a rappelé à ce propos que «l’administration doit redevenir un instrument au service du peuple, non un obstacle à son progrès».

Le développement régional constitue également un axe majeur de cette stratégie. Les conseils locaux et régionaux seront appelés à jouer un rôle central dans la mise en œuvre des projets, afin de réduire les disparités territoriales et d’assurer une répartition équitable des ressources.

2026 : cap sur l’emploi

Sous les recommandations du Président de la République, Kaïs Saïed, la justice sociale demeure un axe central du plan gouvernemental, à travers le renforcement de l’Etat social, une meilleure prise en charge des catégories vulnérables et la création d’emplois, notamment via des recrutements ciblés dans la fonction publique.

Le Président souligne à cet effet que «l’enjeu n’est pas seulement d’exécuter des projets, mais de reconstruire la Tunisie sur des bases de justice, de souveraineté et de dignité nationale».

Dans cette perspective, le projet de loi de finances 2026 (PLF), élaboré conformément aux orientations présidentielles, met l’accent sur la relance de l’emploi et le renforcement du rôle social de l’Etat, en proposant un ensemble de mesures destinées à faciliter l’intégration professionnelle et l’accès au logement.

Le gouvernement prévoit ainsi l’ouverture de nouveaux recrutements dans la fonction publique, en priorité pour les diplômés de l’enseignement supérieur et les chômeurs de longue durée. Le texte mentionne également la poursuite de la régularisation des agents contractuels et des ouvriers des chantiers, ainsi que l’intégration progressive des enseignants et instituteurs suppléants.

Par ailleurs, l’article 9 du PLF fixe à 687.000 le nombre total d’agents autorisés dans la fonction publique pour 2026, couvrant les ministères, les services centraux et régionaux, ainsi que les établissements publics rattachés au budget de l’Etat.

Ainsi, sous la direction du Président Kaïs Saïed, 2026 se profile comme une année clé, celle où les projets et engagements gouvernementaux passeront enfin de la planification à l’action.

Auteur

Samir DRIDI