gradient blue
gradient blue
A la une Actualités

Gabès : Report de l’affaire en référé contre le Groupe Chimique Tunisien (GCT)

  • 13 novembre 15:20
  • 2 min de lecture
Gabès : Report de l’affaire en référé contre le Groupe Chimique Tunisien (GCT)

Le report de l’examen de l’affaire en référé intentée par la section régionale des avocats de Gabès, visant à demander l’arrêt de l’activité des unités polluantes du Groupe Chimique Tunisien (GCT), a été décidé aujourd’hui, jeudi, lors de la deuxième audience, au jeudi 20 novembre courant, selon ce qu’a déclaré le président de la section, Mounir Laâdouni, au journaliste de l’agence TAP.

Laâdouni a précisé que la section régionale des avocats de Gabès a présenté lors de cette audience les preuves étayant sa demande. Il a ajouté que les avocats s’étaient opposés au report de l’examen de cette affaire pour un délai qu’ils ont jugé « important » compte tenu du « danger imminent qui pèse sur la région, se manifestant par des cas d’asphyxie quotidiens enregistrés chez les élèves et l’incapacité de l’hôpital à les soigner », soulignant que la situation dans la région « laisse présager une véritable catastrophe », selon ses termes.

Laâdouni a estimé que le Délégué général aux contentieux de l’État était en droit de demander ce report, afin de prendre connaissance des preuves de l’affaire. Il a précisé dans le même temps que l’équipe de la défense n’avait pas besoin de présenter de preuves supplémentaires et qu’elle avait « réussi à fermer la porte aux manœuvres visant à transférer l’affaire devant une autre juridiction que le juge des référés après que la compétence ait été circonscrite », selon ses dires.

Il est à noter qu’un rassemblement de protestation s’est tenu devant le Tribunal de première instance de Gabès, en marge de la deuxième audience judiciaire concernant l’arrêt de l’activité des unités industrielles polluantes du Groupe Chimique Tunisien. Les participants, citoyens et militants de la société civile, ont appelé au démantèlement des unités et à la garantie du droit constitutionnel des habitants de la région de respirer un air pur et de vivre dans un environnement sain.

Auteur

La Presse