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Regards sur la célébration de la Fête nationale de l’arbre : Kaïs Saïed réconcilie la Tunisie avec son école

  • 13 novembre 17:30
  • 4 min de lecture
Regards sur la célébration de la Fête nationale de l’arbre : Kaïs Saïed réconcilie la Tunisie  avec son école

Entre ceux qui ont choisi d’avancer, d’innover et de construire l’avenir, sous la conduite du Président de la République, et ceux qui se sont condamnés à reculer ou que leurs pratiques ont placés en dehors de la marche de l’Histoire, les Tunisiens ont tranché dimanche dernier. Le Président Kaïs Saïed a, de nouveau, montré la voie passante qu’il urge d’emprunter pour réussir. En plantant «l’arbre de la dignité» au siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement, il a scellé un nouveau pacte de confiance entre les Tunisiens et leur école.

La Presse — Quelle symbolique peut-on saisir entre, d’une part, la célébration, dimanche 9 novembre, de la fête nationale de l’Arbre sous la présidence du Chef de l’Etat, et le choix, d’autre part, du siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement pour abriter la cérémonie officielle organisée, à cette occasion, au cours de laquelle le Président a planté un arbre et prononcé une brève allocution pour en souligner les significations profondes ?

Et les Tunisiennes et le Tunisiens qui ont écouté le discours présidentiel ont été édifiés sur la différence de qualité entre ceux qui plantent les racines de la compréhension, du dialogue et de la tolérance, via l’arbre béni qu’est l’olivier, et ceux qui ne ratent aucune opportunité pour semer la discorde, la sédition et la division entre les citoyens d’un même peuple.

Malheureusement, durant toute «la décennie noire» ou «la décennie de braise», c’est plutôt le contraire qu’on a été obligés de subir au  point que les Tunisiens se sont trouvés dans l’obligation de déchanter de la politique des politiciens se proclamant faiseurs de la révolution, des institutions constitutionnelles et des partis nés par la grâce de la révolution et aussi du système éducatif dont on attendait la réforme sur des bases scientifiques et selon les normes internationales de la modernité alliée intelligemment à notre identité arabo-musulmane, grâce précisément à l’apport des compétences nationales pédagogiques libérées de la peur et abandonnant les tentations personnelles et la recherche des intérêts d’ordre partisan ou idéologique.

Dimanche 9 novembre 2025 est une journée particulière à marquer d’une pierre blanche dans l’histoire moderne de la Tunisie. Parce qu’elle a réconcilié, grâce au geste hautement symbolique du Président Kaïs Saïed avec l’arbre de la dignité retrouvée, l’olivier, que les musulmans sont appelés, via le Coran, à vénérer quotidiennement et à éduquer leurs enfants à son amour et son admiration.

De surcroît, l’arbre de la dignité est planté au siège de l’institution qui a la charge historique de faire recouvrer aux Tunisiennes et aux Tunisiens leur droit absolu à mériter du droit de construire un avenir meilleur pour leur pays. Fondé essentiellement sur un enseignement démocratique puisant dans la modernité effective et non de façade ou obéissant aux faux critères de l’Occident en mal de pénétration politique ou intellectuelle parmi les peuples qui ont réussi admirablement à divorcer d’avec l’aliénation et le suivisme des années de la colonisation.

Et en choisissant le siège du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement pour honorer l’arbre de la dignité, le Président de la République réaffirme l’attachement ininterrompu de la Tunisie à faire de l’enseignement et de l’éducation les moteurs fondamentaux de son décollage civilisationnel.

Et à charger les membres de ce même conseil de la mission historique de faire accéder le pays, par la voie de la connaissance et du savoir, au club des nations qui innovent, travaillent, créent et construisent le devenir de l’humanité, loin des dogmatismes asphyxiants et des agendas des forces de l’inertie et de l’ignorance caractérisée.

Les Tunisiens, qui se sont, désormais, habitués aux initiatives courageuses de leur Président, sauront, encore une fois, prendre rendez-vous avec l’Histoire et mériter de l’estime du monde entier.

Auteur

Abdelkrim DERMECH