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Tunisiens, Algériens, Marocains… vos soins en France pourraient coûter plus cher dès 2026

  • 13 novembre 21:25
  • 2 min de lecture
Tunisiens, Algériens, Marocains… vos soins en France pourraient coûter plus cher dès 2026

Les députés ont adopté samedi 8 novembre 2025 un amendement au Projet de loi de financement de la Sécurité sociale 2026 (PLFSS 2026) instaurant une contribution financière obligatoire pour certains étrangers non membres de l’Union européenne (UE) titulaires d’un visa long séjour “visiteur” souhaitant accéder aux soins en France.
Cette mesure, votée par 176 voix contre 79, concerne notamment des ressortissants de pays hors UE comme la Tunisie, l’Algérie ou le Maroc, dès lors qu’ils sont titulaires d’un visa “visiteur”. Les modalités précises de cette cotisation (montant et calcul) seront définies ultérieurement par décret.
En effet, le gouvernement justifie cette réforme par la nécessité de renforcer la pérennité du système de santé français dans un contexte budgétaire tendu et d’assurer une participation financière équitable des bénéficiaires étrangers. L’amendement vise à conditionner l’ouverture et le maintien des droits à la prise en charge des frais de santé pour les ressortissants concernés.
Depuis la loi de 2016 sur la Protection universelle maladie (PUMA), certains étrangers hors UE pouvaient bénéficier de soins pris en charge sans cotisation spécifique, sous conditions de résidence stable, de ressources minimales et d’assurance santé couvrant leurs frais dans leur pays d’origine. Cette gratuité partielle est désormais modulée par la nouvelle contribution.
Les critiques mettent en avant que cette mesure pourrait compliquer l’accès aux soins pour des étrangers venant de pays où l’assurance santé est moins développée. Le gouvernement souligne, de son côté, qu’elle est nécessaire pour responsabiliser tous les utilisateurs du système et garantir sa durabilité.
Pour les Tunisiens, Algériens, Marocains et autres ressortissants hors UE en France sous le statut “visiteur”, il est recommandé de suivre les décrets à venir afin de connaître les modalités précises et de se préparer à cette nouvelle contribution.

Auteur

La Presse