Approche présidentielle confirmée : Tout pour satisfaire la volonté du peuple

Sans avoir un vrai programme électoral, au sens traditionnel du terme, généralement soutenu par une machine partisane, le Président de la République dispose plutôt d’une conception et d’une vision précise de la conduite des affaires de la chose publique.

La Presse —En effet, le Chef de l’Etat est réputé pour sa fidélité à la ligne prônée et suivie depuis son élection, plus précisément depuis la mise en place du processus du 25 juillet 2021 venu consacrer, justement, ladite vision présidentielle dans les différents secteurs de la dynamique sociale et économique.

Il faut dire que fort de sa grande popularité dont témoigne le taux du vote en sa faveur, aussi bien lors de l’élection de 2019 que celle d’octobre 2024, un vote massif qualifié de raz-de-marée dépassant la barre des 90 pour cent, le Président Kaïs Saïed a opté, comme il l’a toujours indiqué, pour le choix d’un slogan significatif, en l’occurrence “Le peuple veut”.

Or, il ne s’agit pas, en fait, d’un simple credo creux, mais d’une réelle volonté d’associer le peuple à la gestion des affaires du pays, plus particulièrement au moment de la prise des grandes décisions, dans la mesure où il a carrément rejeté les injonctions que voulaient imposer les institutions financières internationales, plus précisément le FMI, et les autres anciens partenaires, dont notamment certains pays européens. 

On peut citer, dans cet ordre d’idées, trois points essentiels parmi un grand nombre d’intitulés destinés tous à mettre le pays sur la voie du développement durable et global. 

On mentionne, d’abord, la mise sur pied du Conseil supérieur de l’education et de l’enseignement, appelé à réaliser la réforme, tant souhaitée et attendue, du système éducatif qui représente une condition sine qua non de tout développement digne de ce nom, sachant que cette réforme s’impose au vu de l’état lamentable des structures éducatives et de la formation académiques dans le pays.

Le deuxième point, novateur et s’inscrivant dans la même approche sociale, porte sur l’instauration du pouvoir par le bas, alors que le troisième point n’est autre que la lutte sans répit contre la corruption, appelée, également et selon les termes du Chef de l’Etat, une guerre de libération nationale, d’où la multiplication des mesures destinées à endiguer ce phénomène qui gangrène, malheureusement, un grand nombre des rouages administratifs et certains milieux d’affaires.

Bien entendu, d’autres points sont à mettre à l’actif de l’œuvre du Président de la République qui verse dans le même sens consistant à satisfaire la volonté du peuple qui revendique la liberté, la dignité et le travail décent.

D’ailleurs, il a toujours tenu à dire que son programme n’est pas du tout classique, ni banal, mais qu’il est fondé sur une vision différente devant permettre aux citoyens d’exprimer leurs attentes au niveau local, régional et national, tout en précisant que les Tunisiens pourront, grâce à cette démarche, devenir les décideurs en élisant les conseils locaux dans chaque délégation avec la possibilité de leur retirer les mandats par les électeurs.

En résumé, la Tunisie nouvelle est en train de vivre une ère où les choix sont entre les mains du peuple pour avancer de concert avec son Président sur le chemin du progrès et de la prospérité.