Le député Tarek Mehdi a alerté, ce vendredi 14 novembre 2025, sur la situation préoccupante des migrants africains en Tunisie, évoquant des milliers de naissances enregistrées parmi les migrants subsahariens sur le sol tunisien, élevés dans des conditions proches de réseaux criminels. Il a souligné que la politique de retour volontaire de ces migrants n’atteint pas le niveau attendu par les législateurs.
Lors de son passage ce matin sur Jawhara FM, Mehdi a expliqué que les migrants africains, bloqués dans d’autres pays du Maghreb comme l’Algérie et la Libye, utilisent la Tunisie comme point de passage, considérée comme la voie la plus facile pour traverser. Selon lui, ils se dispersent désormais dans la capitale et dans d’autres gouvernorats, préparant le terrain pour de nouveaux arrivants.
Le député a ajouté qu’un grand nombre de femmes et d’enfants africains parcourent les rues de Tunis pour mendier, tandis que d’autres migrants travaillent de manière illégale dans divers secteurs. Il a estimé que cette situation constitue un danger significatif pour le présent et l’avenir du pays.
Sur un autre plan, Tarek Mehdi a annoncé que le Parlement présentera prochainement une initiative législative visant à empêcher les migrants africains en situation irrégulière en Tunisie d’obtenir la nationalité.