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Société

Lancement d’une nouvelle stratégie en 2026 pour encourager l’acquisition de la carte d’assurance « Orange »

  • 15 novembre 11:35
  • 3 min de lecture
Lancement d’une nouvelle stratégie en 2026 pour encourager l’acquisition de la carte d’assurance  « Orange »

Le Bureau Unifié Automobile Tunisien se prépare à lancer et à mettre en œuvre une nouvelle stratégie visant à encourager les voitures tunisiennes se dirigeant vers la Libye et l’Algérie à souscrire aux cartes d’assurance « Orange », tout en réduisant leur coût.

La concrétisation de cette stratégie, avec ses différentes composantes, devrait commencer au début de l’année 2026, en coordination avec toutes les parties concernées.

Dans une déclaration à l’agence « TAP », le Directeur général du Bureau Unifié Automobile Tunisien, Ahmed Hadhroug, a indiqué que des milliers de voitures tunisiennes se rendent quotidiennement en Libye et en Algérie à des fins touristiques ou commerciales.

Cependant, il s’est avéré que les propriétaires de ces voitures ne se tournent pas vers les compagnies d’assurance tunisiennes pour souscrire à la carte d’assurance arabe unifiée, connue sous le nom de carte « Orange », mais contractent plutôt une assurance locale auprès des compagnies d’assurance libyennes ou algériennes installées aux postes frontières terrestres, afin d’assurer leurs véhicules.

Il a souligné à cet égard que cette situation représente une perte significative en termes de chiffre d’affaires pour les compagnies d’assurance tunisiennes, au profit des marchés d’assurance algérien et libyen.

Selon le responsable, le bureau a d’abord procédé à un diagnostic de la situation actuelle et a examiné les raisons de cette réticence. Dans une seconde étape, il a élaboré une stratégie intégrée visant à obtenir des résultats positifs et tangibles à moyen terme, en renforçant la présence du marché tunisien de l’assurance dans cette activité importante et en augmentant les souscriptions de cartes « Orange » pour les voitures tunisiennes se dirigeant vers les territoires libyen et algérien.

Parmi les raisons de cette réticence, Hadhroug a évoqué l’absence de points de vente sur place au niveau de tous les postes frontières terrestres, contrairement à l’approche adoptée par les compagnies d’assurance libyennes et algériennes, qui sont fortement présentes aux points de passage frontaliers pour promouvoir leurs produits d’assurance.

Il a également estimé que les « tarifs appliqués par les compagnies d’assurance tunisiennes ne sont pas compétitifs » par rapport à ceux appliqués sur les marchés libyen et algérien, ce qui fait que le Tunisien assuré « ne se tourne pas vers ce produit et préfère se diriger vers des produits plus attractifs en raison de leur coût inférieur ».

Dans le même ordre d’idées, il a attribué la faible souscription aux cartes « Orange » au manque de connaissance du citoyen tunisien concernant l’existence de couvertures d’assurance internationales offertes par les compagnies d’assurance tunisiennes, compte tenu de « l’absence de politiques marketing et promotionnelles ciblées » pour cette catégorie de conducteurs, visant à faire connaître cette assurance et ses différents avantages, selon son estimation.

Auteur

La Presse