La coopération internationale oui, mais dans le respect de l’éthique
La diplomatie tunisienne ne cesse de confirmer ses performances et son rayonnement pour le bien du pays aussi bien au niveau économique que social, même si des correctifs sont à apporter afin de passer à des paliers supérieurs.
En effet, en dépit des efforts menés en vue de maintenir les principes suivis jusque-là par l’Etat tunisien, prouvant sa fidélité aux valeurs sur lesquelles repose la politique étrangère, dont plus particulièrement le non-alignement et le respect de l’équité et des intérêts mutuels, certaines révisions semblent s’imposer.
Il convient de rappeler, à ce propos, que la Constitution du 25 juillet 2022 stipule, dans son préambule, que la Tunisie reste catégoriquement opposée à la conclusion d’alliances avec l’étranger, dans la mesure où ces dernières ne peuvent que nuire à l’indépendance de la décision du pays et à sa souveraineté nationale.
Ainsi, dans cet ordre d’idées, des consignes présidentielles viennent d’être données concernant la nécessité de revoir certains accords économiques et commerciaux validés par la Tunisie, qui ne lui ont pas servi, mais ont carrément nui à ses intérêts. Pire encore, nombre de ces accords ont, selon les termes mêmes utilisés par le Chef de l’Etat, «gravement affecté son économie dans plusieurs domaines…».
Il faut dire que la Tunisie nouvelle met tout en œuvre pour rester ouverte à des relations de coopération privilégiant la diversification de ses partenariats stratégiques au service de ses propres intérêts, sans oublier la règle dite de «gagnant/gagnant» tout en bannissant les tentatives d’ingérence dans ses affaires intérieures.
En outre, dans le même cadre des efforts que déploient les missions diplomatiques à l’étranger, on ne peut que se féliciter des approches favorisant l’intégration de la communauté des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) à la mère patrie en vue de l’impliquer positivement dans la dynamique socioéconomique de la Tunisie, sachant que ces Tunisiens à part entière participent à l’effort de développement national et à la croissance économique.
L’appel présidentiel réitéré conviant à la nécessité de redoubler d’efforts au service des membres de la communauté tunisienne à l’étranger, afin de leur offrir le soutien et l’encadrement nécessaires, prouve ainsi que le pays a besoin de tous ses enfants.
En plus clair, tous les enfants du pays,dont précisément les Tunisiens résidant à l’étranger, méritent d’être bien entourés et encouragés sur les plans humain, économique et financier, dans le sens où ils contribuent, par leur apport, au développement, à la croissance et à l’essor du pays.