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Hausse des investissements étrangers en Tunisie

  • 17 novembre 16:00
  • 2 min de lecture
Hausse des investissements étrangers en Tunisie

Les investissements internationaux en Tunisie ont bondi de 28,1 % à la fin des neuf premiers mois de l’année 2025 par rapport à 2024, de 39,7 % par rapport à 2023, et de 58,1 % par rapport à 2022.

 

Le total des flux d’investissements a atteint 2 588,7 millions de dinars (MD) à la fin septembre, tiré par une augmentation notable des investissements financiers directs, selon les données de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA). La FIPA a souligné que, malgré une augmentation de 56,8 %, les investissements de portefeuille n’ont atteint que 52,7 MD au cours de la même période.

 

Les Investissements Étrangers Directs (IED) ont enregistré une croissance de 27,7 %, s’établissant à 2 536 MD à la fin septembre 2025, contre 1 986,4 MD au cours de la même période en 2024.

 

Par pays, la France arrive en tête avec des investissements s’élevant à 639,9 MD, soit 31,3 % des IED (hors énergie), confirmant ainsi sa position de premier investisseur étranger en Tunisie. Elle est suivie par l’Allemagne (294 MD), l’Italie (242,4 MD), les Pays-Bas (153,7 MD) et les États-Unis (108,2 MD).

 

Le secteur industriel accapare 63,6 % des nouveaux IED et demeure le principal bénéficiaire de ces investissements, notamment dans les domaines de l’électricité, de l’électronique, de la mécanique, du textile et de l’agroalimentaire.

 

La Tunisie ambitionne de doubler la valeur des IED pour atteindre 4 milliards de dinars en 2026 et de stimuler les secteurs à forte valeur ajoutée (automobile, aéronautique, industries pharmaceutiques, économie numérique, agroalimentaire et textiles techniques). Ceci s’inscrit dans le cadre d’une stratégie plus efficiente et efficace, en phase avec les mutations internationales dans le paysage de l’investissement.

 

Selon le document du projet de Bilan Économique pour l’année 2026, cette nouvelle stratégie vise à attirer des entreprises industrielles dans le but de faire passer le taux d’intégration industrielle, notamment dans le secteur automobile, de 40 % à 55 % d’ici fin 2026. Elle vise également à adopter une approche sectorielle précise à travers une matrice Pays/Secteur pour orienter les efforts vers les activités à haute valeur ajoutée.

Auteur

La Presse