L’USM à l’épreuve de l’ASS ce dimanche : Gagner pour franchir un palier
En déplacement au Cap-Bon ce dimanche pour y affronter l’AS Soliman, les Bleus viseront forcément la passe de deux, histoire de coller davantage aux avant- postes du classement.
La Presse — A Soliman, l’USM croisera l’ASS, un onze qui pointe à l’avant-dernière place du classement, soufflant le chaud et le froid depuis quelque temps, avec cependant cette capacité à quelque peu se sublimer à l’épreuve des cadors. Ça tombe bien donc pour des Cap-Bonnais qui reçoivent les Bleus de Monastir, une équipe qui n’a pas jusque-là atteint sa vitesse de croisière, même si lors de la ronde écoulée, la formation de Tarek Jarraya s’est ressaisie à la réception de la JSK.
Situés au pied du podium, les gars du Ribat n’ont plus qu’une marge de manœuvre assez réduite à présent s’ils veulent jouer les places d’accessit ou même le titre. Malgré tout et en dépit de tout, le pré-bilan usémiste a du bon tout de même avec une équipe qui n’a perdu qu’à une seule reprise.
Pourquoi donc l’USM est distancée par les meneurs au classement ? C’est en attaque que le bât blesse avec un onze qui a été tenu en échec à huit reprises, un record du genre en Ligue 1. Sur le front de l’attaque, aux avant-postes, de Louhichi à Jarraya, le staff n’a, semble-t-il, pas encore trouvé la bonne formule.
Restons donc sur ce compartiment précis à présent, avant de revenir à l’entrejeu, là où se construisent les esquisses offensives. Devant donc, l’on note que depuis que Youssef Abdelli a disparu des radars, le trident d’attaque ne performe plus, même si, à l’instar de Fakhreddine Ben Youssef, retrouvé depuis, ce dernier, aux côtés de Yassine Amri et Aymen Harzi produisent du jeu, varient leurs intentions offensives sans pour autant être toujours en réussite.
Là, à l’exception de Ben Youssef, même si ce dernier n’a plus la vivacité qu’on lui connaissait auparavant, l’on ne peut passer sous silence le vrai potentiel des alternatives, les Malcom Hmidi, Ibrahim Gadiaga, Aziz Abid et Brahim Souissi.
Quel complément pour Hadj Ali et Dridi ?
Enfin, au milieu, ça foisonne de possibilités, mais l’USM a surtout besoin de stabilité pour que la mayonnaise prenne enfin. En clair, si des éléments tels que Moez Haj Ali et Yassine Dridi paraissent un cran au-dessus de leurs coéquipiers de l’entrejeu et donc appelés forcément à s’inscrire dans la durée, entre Osmane Diané, Alpha Stéphane Sidibé, Nassim Douihech, Cherif Bodian, Chaïm Djebali et Adnene Yaâkoubi, Tarek Jarraya doit s’atteler à choisir « l’associé » parfait aux deux joueurs cités ci-haut, celui qui puisse former avec Haj Ali et Dridi une rampe de lancement, un catalyseur offensif qui puisse permettre à l’attaque de carburer sans s’enrayer.