Jusqu’au 29 novembre, les salles et autres espaces du centre de Tunis et au-delà vibreront au rythme des représentations et autres débats et rencontres autour du 4e art et de ses enjeux actuels. Au programme: 12 pièces en compétition officielle et une large sélection de représentations hors compétition, dont 15 dans la section Théâtre du monde, 16 créations tunisiennes, 6 spectacles dans la section arabe et africaine et 6 autres spectacles de théâtre amateur.
La Presse — Le rideau se lève demain soir sur la 26e édition des JTC. Placée sous le slogan «Le théâtre, une conscience et un changement. Le théâtre, le cœur battant de la rue», cette édition s’annonce riche avec plus de 80 spectacles venus de Tunisie, du monde arabe, d’Afrique et d’autres pays du monde.
L’ouverture sera marquée par deux événements phares : la pièce égyptienne «Le Roi Lear», mise en scène par Shady Sorour au théâtre de l’Opéra de Tunis à la Cité de la culture. Présenté en première mondiale, ce spectacle marque le grand retour du légendaire Yahia El-Fakharany, doyen du petit et du grand écran arabes. Et «(Al) Helm…», la nouvelle création du duo incontournable du théâtre tunisien, Jalila Baccar et Fadhel Jaïbi, qui sera présentée le même soir à la salle Le Rio.
Jusqu’au 29 novembre, les salles et autres espaces du centre de Tunis et au-delà vibreront au rythme des représentations ainsi que des débats et rencontres autour du 4e art et de ses enjeux actuels. Au programme : 12 pièces en compétition officielle et une large sélection de représentations hors compétition, dont 15 dans la section Théâtre du monde, 16 créations tunisiennes, 6 spectacles dans la section arabe et africaine et 6 autres spectacles de théâtre amateur.
Le Théâtre de la liberté, produit dans les établissements pénitentiaires, présentera 16 productions. Les enfants et autres jeunes ne sont pas oubliés avec 12 spectacles qui leur sont dédiés.
Cette 26e édition accompagnera les débuts de 5 créations tunisiennes :
«(Al) Helm…» avec Jalila Baccar, Jemal Madani, Mohamed Chaaban, Mounir Khezri et Mariem Ben Hamida, une œuvre qui promet d’ouvrir un nouveau chapitre dans le parcours du duo phare du théâtre tunisien, Jaïbi et Baccar.
«Sougra», une odyssée vers la ville rêvée signée par le metteur en scène Hatem Derbel. Sur scène, Taoufik El-Ayeb, Basma Euchi et Sanda Ahmedi incarnent une traversée jalonnée d’épreuves, guidée par les voix mystérieuses de Sougra qui appellent les survivants à rejoindre un ailleurs possible. Le texte, coécrit avec Narjess Ammar, dessine un théâtre de résistance et d’espérance.
«Iqamat Shahia» d’Abdelaziz Mehrezi, qui signe son grand retour avec ce spectacle où se croisent l’humain, la fragilité et la comédie. Farhat Jedidi et Oumaima Mehrezi y seront accompagnés d’une large distribution.
«Testostérone» de Syrine Gannoun, d’après un texte coécrit avec Hamdi Hadda. Bahri Rahali et Abdelmonem Chouayet portent ce drame qui interroge la mémoire, la violence et les frontières invisibles d’un quartier qui pourrait être le nôtre.
Et «Ala Maqam El-Karmel» du duo Walid et Nawfel Azzara, un spectacle annoncé comme une exploration sensible, dans la continuité du travail singulier de cette grande famille d’artistes qu’est El Teatro.
Les JTC c’est aussi une fenêtre sur le monde avec des œuvres de références comme «Amore» du metteur en scène Pippo DelBono, «A bout de sueurs» de Hakim Bah et Diane Chavat, «Las Fubolistas» du Mexicain Maurico Carrillo et d’autres encore de Hollande, d’Armérie, de Russie et d’Iran…
Le festival rendra cette année hommage à plusieurs figures tunisiennes du théâtre, dont Leïla Rezgui, Fethi Akkari, Ali Khemiri, Lazheri Sebii, Slim Sanhaji et Hedi Boumiiza, ainsi qu’à des artistes venus du Maroc, d’Oman et de Côte d’Ivoire. Des distinctions spéciales salueront également des parcours marquants de la scène maghrébine et africaine.
Le Forum international du théâtre, organisé du 24 au 26 novembre autour du thème «L’artiste de théâtre : son temps et son œuvre», réunira des intervenants de dix pays.
Des ateliers et masterclasses seront animés par des créateurs de renom, dont Fadhel Jaïbi, Igor Yatsko, Ali Abdel Nabi Al Zaïdi ou encore Harold David, tandis qu’une rencontre est prévue avec le spécialiste français Patrice Pavis.
Fondées en 1983, les Journées théâtrales de Carthage demeurent l’un des festivals les plus anciens et les plus importants du monde arabe et africain, offrant un espace de rencontre, de formation et de réflexion pour les artistes des scènes arabes et africaines.
