L’association « Jlij » pour l’environnement marin (AJEM) continue de mettre en œuvre l’un des projets environnementaux et de développement les plus importants sur l’île de Djerba : le projet « Fasquiatna » (notre citerne), visant à aménager et entretenir 10 citernes publiques pour la collecte des eaux de pluie.
Ces citernes ont été identifiées dans différentes zones de l’île de Djerba, à savoir : Sedouikech, Beni Maaguel, Midoun, El Garaa, Mezraya, Houmt Souk, Guizen, Sidi Salem et Mellita.
Le projet « Fasquiatna » est mis en œuvre comme une solution basée sur la nature qui repose sur l’utilisation des ressources naturelles de manière durable et sans nuire aux écosystèmes.
Il est réalisé en partenariat avec la Direction de l’Eau de la Délégation Régionale de l’Agriculture de Médenine et les cellules de vulgarisation agricole de Houmt Souk, Ajim et El May, et est financé par le Fonds Mondial pour la Nature (WWF) Afrique du Nord – Bureau de Tunis, dans le cadre du programme « Voix pour une Action Climatique Juste », selon ce que l’association a récemment publié sur sa page sur un réseau social.
Selon la même source, les citernes (fasquia) font partie du patrimoine hydraulique et historique de l’île.
Elles ont joué un rôle central pendant de longues décennies dans l’approvisionnement en eau potable des habitants, en particulier pendant les périodes de sécheresse et de pénurie aiguë de ressources.
Les travaux en cours comprennent le nettoyage et l’enlèvement des sédiments, la restauration des murs pour garantir leur durabilité, l’amélioration du système de collecte des eaux de pluie pour assurer une efficacité maximale, et l’aménagement des abords extérieurs pour faciliter l’accès et l’utilisation en toute sécurité.
Le projet « Fasquiatna » combine la protection de l’environnement, la restauration d’un patrimoine authentique et la fourniture d’une ressource essentielle à la vie, ce qui le place au cœur de la vision de l’association « Jlilj Djerba » pour le développement.
