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Société

Salon du chocolat et de la pâtisserie : La gourmandise à l’honneur !

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  • 23 novembre 18:15
  • 6 min de lecture
Salon du chocolat et de la pâtisserie : La gourmandise à l’honneur !

Le Salon du chocolat et de la pâtisserie a fermé ses portes hier, à l’espace d’exposition de l’Utica. Tout au long des trois journées d’exposition-vente, il a su offrir aux visiteurs la possibilité de dénicher, parmi tant de produits gourmands, les gâteaux et les friandises qui leur feraient plaisir, tout en respectant leur budget. Devenu un rendez-vous incontournable, aussi bien pour les gourmets que pour les maîtres chocolatiers et pâtissiers, cet évènement vient enrichir la panoplie des expositions-ventes à thème et anticiper, à travers sa singularité, les festivités de fin d’année. Reportage.

La Presse — Il est onze heures en ce vendredi 21 novembre 2025. L’espace d’exposition relevant de l’Utica dégage des saveurs et des senteurs qui trahissent tant de délices et d’ingrédients succulents. Le Salon du chocolat et de la pâtisserie regroupe, en effet, des dizaines de professionnels chevronnés et autres en herbe sous une même coupole.

Kouloud Belhaj Massoud tient le stand d’une enseigne renommée. Elle se souvient de sa participation précédente, qui date d’une année. Quelque peu déçue, elle trouve que les nombrables visiteurs, ayant pris la peine de se déplacer, ne font que se renseigner sur les offres.  « L’affluence du public au salon était nettement plus importante, l’an dernier.

Je pense que bon nombre de personnes ne seraient pas informées sur la présente édition faute d’une bonne publicité. D’autres trouvent, probablement, des difficultés à se déplacer jusqu’ici pour des raisons de transport…D’autant plus que, continue-t-elle, la première journée coïncide avec le milieu de la semaine, ce qui n’encourage quasiment personne à venir ». 

Des délices allant de dix dinars à 170dt le kilo !

Tout comme l’an dernier, cette enseigne propose des délices traditionnelles revisitées comme la fameuse samsa enrobée de chocolat ou  encore fourrée de crème spéculos. Elle propose aussi des macarons aux saveurs d’amande amère, de pétales de roses ou encore de caramel et beurre salé, sans oublier les dattes farcies et enrobées de chocolat.

« Certains sont partants pour de nouvelles expériences gustatives alors que d’autres préfèrent les valeurs sûres de la pâtisserie tunisienne », renchérit-elle. Cependant, le choix ne revient pas seulement à une question de goûts puisque les prix varient et les bourses aussi. Les produits qu’expose Khouloud varient de dix dinars le kilo, notamment pour les biscuits, jusqu’à 170dt le kilo ; ce dernier prix est appliqué sur les samsa à la saveur pistache et framboise et garnies de perles !

La saveur : une histoire !

Outre les grandes enseignes, des pâtissiers en herbe ont su décrocher une place au salon. Mariem Khadhaaî travaille dans un atelier à domicile. Il s’agit d’un projet monté récemment par une jeune femme qui a choisi de s’investir dans le chocolat. « Nous travaillons selon la demande des clients.

Nous répondons favorablement aux commandes personnalisées. Nos délices comptent le chocolat fourré, les dattes farcies, les cookies et bien d’autres friandises », indique-t-elle. Et d’ajouter que chaque pièce de chocolat raconte une histoire ; une histoire de goût à part entière. Le chocolat se vend, ici, en coffrets de quatre, six ou douze pièces à 15dt, 20dt et 25dt. 

La bsissa, le zrir et autres délices de terroir

En sillonnant les pavillons du salon, on tombe sur une enseigne qui expose la harissa traditionnelle ! Un condiment parfaitement intrus, qui marque — bizarrement — sa présence ainsi que les autres produits de terroir ! « Nous venons de Nabeul et la harissa constitue, indéniablement, notre empreinte, notre identité !

Cela dit, nous participons au salon via , en outre,  des produits sucrés cent pour cent naturels, sans conservateurs, sans colorants ni additifs chimiques », explique Safa Souibki, responsable marketing dans cette enseigne dont la création remonte à trois ans. Au stand, l’on découvre la bsissa sous diverses variétés, notamment au chocolat, à la pistache, la bsissa royale, la bsissa aux fruits secs, celle à l’avoine et celle aux noisettes.

Le zrir est proposé aussi sous sa formule royale, aux noisettes, aux pistaches et aux grains de sésame ; sans oublier les pâtes à tartiner et le granula. « Il est important à savoir que nos produits sont adoucis par l’ajout de produits naturels et ce, selon les recommandations des clients. Nous utilisons, en effet, le miel, le sucre glace, le sucre de dattes, le sucre brun et nous proposons même des produits sans sucre », souligne-t-elle. Côté prix, le granula est proposé à 35dt le kilo. La bsissa se vend entre 16dt et 22 dt le bocal de 350 grammes et le zrir à 20dt le bocal de 200 grammes. 

Faire du chocolat sa spécialité !

Outre les professionnels, certains exposants relèvent plutôt de la formation professionnelle en pâtisserie. Rim Néji, assistante de direction dans un centre de formation professionnelle chapeaute le stand en supervisant les stagiaires et en diffusant l’information auprès du public. « Nous comptons, prochainement, organiser une session de formation qui sera axée sur le chocolat.

Ce serait une première expérience qui permettrait aux intéressés de prendre connaissance et de réussir la préparation du chocolat dans toutes ses variétés et dans tous ses aspects. D’autant plus que, poursuit-elle, nous allons exposer une figurine en chocolat pour la cérémonie de clôture ». Dans ce stand, deux chefs pâtissiers en herbe, savourent cette nouvelle expérience.

« Il y a toujours à apprendre et à découvrir dans le salon du chocolat et de la pâtisserie », souligne Bassem Jomli qui saisit l’occasion pour présenter ses créations réalisées dans le cadre de sa formation. « Les chefs-formateurs nous donnent toujours la possibilité de prouver notre mérite en matière de création et d’innovation en pâtisserie », ajoute Molka Hammami. 

Atelier pour enfants et concours

Au fond de l’espace de l’exposition, une scène a été montée, comme d’accoutumée, pour abriter les travaux de l’atelier de chocolat pour enfants. « Il s’agit d’un atelier qui offre la possibilité aux enfants de s’adonner à une nouvelle expérience, celle d’un chef pâtissier. Férus de chocolat, ils sont dotés d’une boule de gâteau qu’ils tremperont dans une ganache de chocolat. Cette expérience serait peut-être la première marche à franchir pour de futurs chefs pâtissiers », indique Sirine Abdelkefi, cheffe pâtissière.  

La même scène montée servira de salle de concours ; celui des lauréats de la présente session. Les candidats auront, en effet, à choisir entre l’épreuve de mignardise ou encore celle de la pièce artistique faite en chocolat. Dans tous les cas de figure, la gourmandise est le mot d’ordre !

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Auteur

Dorra BEN SALEM