Le Marathon International Tunis – Carthage COMAR dimanche prochain : Se rapprocher du podium
La Presse — 1986…. Cela fait un long bail, mais aussi une solide tradition qui s’est implantée dans un pays qui aime particulièrement la course à pied, les randonnées, les grands espaces, le bol d’air vivifiant dont nous avons tous besoin. Dimanche 30 novembre, ce sera la 38e édition de ce marathon international Tunis-Carthage. Nous serons aux alentours de 10.000 volontaires, amateurs et professionnels de la course à pied, qui donnerons le bon exemple à nos kids, qui seront présents dans une course qui leur est réservée.
Mais ce marathon ce n’est pas seulement la course, mais aussi les activités annexes qui animent et instaurent une ambiance exceptionnelle, hors épreuves sportives, des opérations de reboisement dans le centre de la capitale et, bien entendu, tout le long du parcours.
Tel que l’a précisé Lotfi Belhaj Kacem, DGA de Comar, «le marathon international Tunis-Carthage Comar a progressé tant au niveau de la participation internationale qu’à celui de l’organisation. Il figure sur le calendrier international et est considéré par la Fédération tunisienne d’athlétisme comme une épreuve nationale puisqu’elle octroie au premier Tunisien le titre de champion de Tunisie du marathon».
Des records
Cette 38e édition pourrait donc battre bien des records. Celui du nombre de participants en frôlant les dix mille participants. Un nombre appréciable et qui dénote l’intérêt croissant de cette épreuve et son impact sur l’imagination et, bien entendu, au niveau de l’amélioration des performances sportives. C’est, en fin de compte, ce qui nous intéresse plus.
Les activités annexes comme le reboisement et la protection de la nature ne doivent pas escamoter la partie sportive, car cette formidable mobilisation, qui met en branle cadres et employés d’une des plus grandes entreprises du pays, a pour but principal la découverte et l’encouragement de ceux qui affectionnent les longs parcours.
Que ce soit sur les 21 kilomètres ou sur le marathon, l’athlétisme tunisien a besoin de représentants aussi sérieux qu’il possédait à une certaine époque. Il y a de la matière, mais il faudrait s’y mettre sérieusement, en mobilisant tous les secteurs, surtout prospecter au niveau des grands ensembles pour repérer les éléments les plus intéressants.
La fédération tunisienne possède une chance, un moyen, un levier pour mobiliser les jeunes et pour prospecter. La Comar s’est toujours montrée disposée à aider. Il faut en profiter. Si d’autres pays, entre autres maghrébins, l’ont fait, nous devons révéler des jeunes de qualité. Se contenter d’être présents et ne pas être sur le podium est insuffisant.
Le nouveau bureau fédéral en place à la FTA a du pain sur la planche. Les cross régionaux devraient être multipliés. Un travail en commun avec les sports scolaires devrait être mis en place. Aussi, des protocoles d’accord avec la direction des sports militaires sont nécessaires pour brasser large. Il est temps de sortir des sentiers battus.