L’ESS finit la phase aller sur une défaite : La défaite de trop…
C’est sur une 6e défaite en 15 matchs que l’ESS a bouclé la phase aller. Aussi mal qu’elle l’a commencée.
La Presse — Au lieu de boucler la phase aller avec le minimum de dégâts en récoltant de précieux points, c’est une nouvelle marche arrière que l’ESS a opérée. On est retombé dans les travers du dernier match perdu face à l’OB il y a un mois à l’« Olimpico », avec, cette fois encore, une Etoile incapable de faire le jeu de façon tranchante en attaque. Le dépit de l’entraîneur Mohamed Ali Nafkha, qui a fustigé l’arbitrage, ne peut justifier le mauvais match de l’ESS, surtout en seconde période.
« On s’est créé de nombreuses occasions, avant le but du CSS. On a subi un penalty suite à une faute aussi ahurissante qu’incompréhensible. Malgré tout, on a essayé de revenir dans le match, mais c’était difficile devant la ténacité de la défense adverse. On a lancé d’autres joueurs offensifs, sans résultat. Ce n’était pas notre match». Un constat amer, mais aussi une forme d’impuissance face aux aléas du football et aux circonstances défavorables. En effet, l’ESS a concédé 3 penaltys décisifs sur les 6 derniers matchs de Ligue 1, sans en bénéficier d’un seul.
Fébrilité offensive
En effet, le match a complètement échappé aux Etoilés, après le but sur penalty du CSS. Quand on voit le virevoltant Anan tenter une frappe, certes pleine de culot mais qui passe au-dessus des cages en milieu de seconde période, on mesure les difficultés de l’ESS à inquiéter l’arrière-garde sfaxienne.
Auparavant, le Guinéen Mohamed Kanté n’a pas constitué un danger face à ses anciens partenaires. Dhaoui ou même Aouani n’ont pas eu le rendement des derniers matchs. D’ailleurs, le score est resté inchangé après le penalty de Baccar en milieu du 1er half. La faillite offensive a ajouté des difficultés au jeu de l’ESS qui aurait pu perdre par un score plus lourd.
Seulement, Sabri Ben Hassen, égal à lui-même, a sauvé son équipe à plusieurs reprises. Il n’a encaissé que 2 buts, sur penalty de surcroît, lors des 6 derniers matchs disputés toutes compétitions confondues. Enfin, Dagdoug est le héros malheureux du match pour avoir laissé ses partenaires à 10 lors du dernier quart d’heure. Lui qui a sonné la révolte face à Zarzis, il y a quelques semaines …
Une Etoile moribonde
Un penalty concédé par Ghedamsi pour une faute de main, un carton rouge pour Dagdoug en position de dernier défenseur, 4 cartons jaunes, de la nervosité, de la précipitation, aucun tir cadré : voici tous les ingrédients d’une ESS qui est passée à côté de son sujet.
Une Etoile moribonde
Désormais, l’Etoile compte faire le bilan de cette 1ère phase du championnat, pour décider s’il y a lieu de garder le staff technique actuel ou le changer, surtout au vu de la longue trêve à venir. Cinq joueurs devraient quitter le navire étoilé. A commencer par Malek Baâyou qui a fait long feu. Une séparation à l’amiable est imminente.
