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Le CSS termine l’aller quatrième : L’avenir en chantant 

  • 26 novembre 20:30
  • 4 min de lecture
Le CSS termine l’aller quatrième : L’avenir en chantant 

Après un début de saison poussif et une gestion bancale de l’effectif, le CSS termine la phase aller à la quatrième place. Ça promet.

La Presse — Comme pressenti, les Sfaxiens y ont mis le cœur et ont fait preuve d’une grande envie pour rentrer de Sousse avec les trois points du succès. Le troisième consécutif après les deux victoires contre l’OB et l’ASM. La mission a été accomplie après un match qui n’a pas été plein, mais qui a montré que les coéquipiers de Dahmen ont gagné en maturité tactique, avec un football pas très spectaculaire mais réaliste et payant.

Il a fallu du temps à l’entraîneur Mohamed Kouki pour faire comprendre aux fans des «Noir et Blanc» et les convaincre que le beau jeu ne mène pas toujours au succès. Et que le mieux est de développer la cohésion dans un groupe compact, discipliné et fort mentalement pour réaliser de bonnes performances. Après 15 journées, où il y a eu des hauts et des bas, des résultats positifs comme décevants, Mohamed Kouki peut se targuer d’avoir stabilisé ses choix et d’avoir enfin construit une équipe qui ne séduit pas beaucoup, mais qui gagne. 

Ali Maâloul : le problème de leader résolu  

Pour que le plan de jeu prôné par le staff marche bien, pour que ses consignes et ses messages soient bien reçus, li fallait  un leader incontestable qui a de l’autorité sur terrain et qui jouit du respect et de l’estime de tout le groupe. Ali Maâloul a été engagé pour remplir essentiellement ce rôle-clé dans l’équipe.

Depuis qu’il a retrouvé la plénitude de ses moyens et conquis sa place comme maillon fort de l’équipe, le visage du CSS a changé. Malgré son poste d’arrière gauche, Ali Maâloul oriente, dirige et contrôle un jeu dont il est devenu le moteur. Accélérations répétées et  percées constantes sur le couloir, assists aux attaquants en bonne posture de conclure, centres parfaits dans le paquet dans le jeu en mouvement et sur balles arrêtées, Ali Maâloul fait pratiquement tout et inspire la confiance à ses partenaires.

Il suffit de prendre l’exemple d’un attaquant comme Iyed Belwafi et de voir combien il a progressé depuis que Ali Maâloul a pris les commandes des opérations offensives. Pour donner autant de liberté de manœuvre à Ali Maâloul et en faire un électron libre dans la deuxième moitié de terrain, il fallait un bon socle défensif derrière.

Avec Aymen Dahmen dans les buts et une charnière à trois Habchia, Mondeko et Baccar des plus hermétiques, il n’y a pas meilleure option que le 3-5-2 pour libérer les deux latéraux et les positionner haut pour muscler le milieu de terrain et apporter le surnombre en phase d’attaque. Justement, après l’ouverture du score sur penalty de Baccar avant la demi-heure de jeu, l’ESS n’a pas réussi à trouver des failles dans le dispositif sfaxien pour revenir au score.

Solide derrière, très bon dans les transitions rapides et le jeu dans les espaces libres, le CSS n’a besoin que de renforcer son effectif par des finisseurs qui savent conclure les actions offensives.

Emmanuel Ogbole et encore moins Onana n’ont pas donné la preuve qu’ils ont ce don.

C’est pourquoi la levée de l’interdiction de recrutement est devenue une priorité malgré son coût exorbitant pour que le CSS reveienne au premier plan.

Auteur

Hédi JENNY