Une équipe en pleine transition et qui veut retrouver son prestige. Le premier match face au Nigeria cet après-midi s’annonce capital pour annoncer la couleur.
La Presse — L’équipe de Tunisie a-t-elle les moyens de retrouver rapidement son rang en Afrique ? C’est que, depuis des années, elle a sombré de plus en plus au gré des échecs et des petites prestations que ce soit en championnat d’Afrique en premier lieu et aussi dans les autres compétitions.
La dernière débâcle subie à l’Afrobasket de l’Angola est venue tirer la sonnette d’alarme pour sauver les meubles et reconstruire une sélection sur de bases solides. Le nouveau bureau fédéral élu a choisi de renouer avec un ancien client de la sélection, en la personne de Adel Tlatli qui revient avec une mission bien claire : reconstruire le Cinq national et l’aider à retrouver son rang habituel.
Une mission pas du tout facile parce que les temps ont changé. Ce n’est pas une question d’entraîneur ou de moyens mis seulement, mais aussi une question de joueurs, de leurs aptitudes et de leur valeur. C’est aussi une question d’encadrement, d’infrastructure, de tout un environnement.
Il y a certains éléments de métier qui restent valables comme Abda ou Marnaoui, le créateur de l’équipe, mais, grosso modo, la qualité de l’effectif n’est pas idéale. Il faudra beaucoup de cœur, de malice dans le jeu, de réussite défensive, de sobriété dans les derniers moments du match pour s’en sortir.
On jouera trois matches dans cette première fenêtre organisée à Radès : le premier cet après-midi (17h00) face au Nigeria, puis le Rwanda le samedi (17h00) et le lendemain face à la Guinée (17h00). C’est une première fenêtre d’un premier tour, c’est primordial de laisser une bonne impression et de prendre le maximum de points.
Les prochaines fenêtres se joueront à l’extérieur pour notre sélection. Autant profiter de ce rendez-vous devant notre public ( même si le choix de la salle et de l’horaire n’est pas favorable pour ce premier match) pour repartir du bon pied. Les équipiers de Lahiani jouent aujourd’hui face au Nigeria, un grand d’Afrique,qui sera amoindri par certaines absences. Tout est possible, mais tout dépend en grande partie de nos joueurs, de notre sélectionneur et de son staff. Auront-ils rattrapé en un temps réduit de préparation tout ce temps perdu ?