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Sport

Candidatures à l’organisation de la CAN : Il est temps de revenir…

  • 28 novembre 19:15
  • 3 min de lecture
Candidatures à l’organisation de la CAN : Il est temps de revenir…

La Tunisie doit mettre le paquet sur l’infrastructure pour retrouver la tradition d’organiser avec brio les grands événements.

La Presse — Six nations ont confirmé leurs intérêts lors de la dernière réunion du comité exécutif de la CAF pour organiser les quatre futures éditions de la CAN, à savoir celles de 2029, 2031, 2033 et 2035. Il s’agit de l’Angola, hôte en 2010, du Rwanda, de l’Ethiopie, théâtre à trois reprises (1962, 1968, 1976), du Sénégal et enfin du duo Mali-Guinée.

Nous aurions dû être candidats à l’une de ces éditions. Bien sûr, cela pourrait faire sourire plus d’un alors que le pays ne compte qu’un seul stade valide, le stade de Radès pour lequel nous éprouvons quelques inquiétudes. La charge qui lui est imposée risque de le mettre hors-service en dépit des efforts que l’on fournit pour le maintenir à flot.

Mais étant donné que la décision est prise pour plier le problème d’El Menzah, cela en fera deux de valides. Mais la conjoncture économique du pays étant sur une courbe ascendante, nous pouvons nous permettre de revenir en scène.

Le stade de Sousse finira par être réellement opérationnel. Ceux de Bizerte, ou de Béja, Gafsa ou Sidi Bouzid et Kairouan pour lesquels on sera en mesure de fixer des objectifs d’amélioration à réaliser. Sans oublier la Cité sportive de Sfax dont le dossier sera enfin  abordé  avec sérieux. 

Considérant la disponibilité du reste de l’infrastructure nécessaire pour l’organisation de telles manifestations, la Tunisie, qu’on le veuille ou non, est un label.

Le label tunisien

Toutes les confédérations africaines considéraient la Tunisie comme un pays refuge durant de très longues années et n’éprouvaient aucune difficulté pour plier bagage en cas de désistement ou  dans le cas où il n’y avait pas de candidats. Notre infrastructure hôtelière tient son rang et s’est même  considérablement améliorée, les autoroutes sillonnent de nouveaux espaces, les lignes de chemin de fer ont été reprises en main et nombre d’entre elles ont été rouvertes.

Et, bien sûr, le climat qui pourrait convenir sans que les joueurs au service des clubs des pays européens ne soient incommodés. En hiver, par exemple, bien des compétitions de ces contrées observent des trêves et cela facilite l’utilisation des éléments sollicités par les sélections africaines.

Indépendamment de cet aspect, la Tunisie est un pays que l’on peut traverser de bout en bout en quelques heures, son climat est clément et surtout la qualité de ses organisateurs loués après coup, ont toujours été des arguments qui plaidaient en faveur des choix des responsables.

Auteur

Kamel GHATTAS