La politique commerciale sur la bonne voie…

UN des éléments clés de l’ouverture sur le monde extérieur reste le secteur du commerce dans le sens où il s’agit du domaine consacrant le concept des échanges entre les différents pays dans le respect des intérêts mutuels des partenaires.

En effet, dans une optique de gagnant/gagnant, chaque partie est appelée à faire preuve de résilience et d’esprit de compétitivité pour s’imposer lors des éventuelles tractations, d’où la nécessité de fournir la meilleure offre possible obéissant à la règle immuable d’une équation privilégiant le principe d’équilibre entre l’offre et la demande.

Dans ce contexte et cet esprit, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) est en train de procéder, actuellement, au quatrième examen des politiques et pratiques commerciales de la Tunisie et qui se fait sur la base d’un rapport approfondi présenté et par le gouvernement tunisien et par le secrétariat de l’OMC.

La première constatation fait ressortir que si certains défis structurels sont toujours de mise, l’ouverture commerciale de notre pays a été marquée par une forte résilience après le ralentissement dû à la pandémie de Covid-19. Ainsi, la reprise ne s’est pas fait attendre, atteignant jusqu’à 100% au cours des dernières années.

Ces signes ont impacté, positivement, les coûts, à la fois, des importations et ceux des exportations avec des moyennes supérieures à celles prévalant en Afrique, sachant que malgré la diversification de l’économie nationale, le pays a opté pour une spécialisation plus ciblée en matière d’exportation, notamment concernant le textile, l’agroalimentaire, les services et autres produits agricoles et industriels.

Rappelons que depuis le lancement du programme présidentiel et l’émergence de la nouvelle Constitution de 2022, la mise en place de la “Vision Tunisie 2035” est venue définir les orientations et les priorités économiques dans le domaine commercial vers le développement des exportations et le renforcement de la compétitivité des opérateurs tunisiens.

C’est pour dire que la Tunisie dispose d’un vrai potentiel de croissance grâce, entre autres, à ses ressources minières, son industrie manufacturière relativement diversifiée et ses atouts touristiques qui doivent, toutefois, être renforcés et améliorés.

Mais il demeure nécessaire de réussir les défis des temps modernes, à savoir la transition vers une économie numérique et un recours accru aux énergies nouvelles et renouvelables, ce qui serait de nature à accélérer la croissance et à attirer davantage les investissements aussi bien extérieurs qu’intérieurs.