Finaliste de la dernière édition, l’équipe nationale a un standing à honorer. Et aussi une revanche à prendre sur la Syrie qui nous a battus il y a quatre ans.
La Presse — On commence aujourd’hui notre parcours en coupe arabe en croisant la Syrie.
Equipe pas du tout facile à manier malgré le contexte politique et économique sensible de ce pays.
D’ailleurs, cette Syrie nous a battus au premier tour de la coupe arabe 2021.
C’est une revanche à prendre pour les équipiers de Ben Romdhane.
C’est aussi l’occasion de bien annoncer la couleur durant cette édition qui semble moins compétitive que l’ancienne en raison des effectifs choisis par certaines équipes favorites qui jouent la CAN.
Quoi qu’il en soit, il y a un standing à honorer pour Sami Trabelsi et ses joueurs, finalistes malheureux de la dernière édition.
Ils partent favoris et obligés de jouer les premiers rôles. D’abord au premier tour où ils tombent dans le groupe du pays organisateur, le Qatar.
Aujourd’hui devant la Syrie, les trois points restent le premier objectif pour prendre une option sur la qualification aux quarts de finale.
Ensuite, c’est une occasion pour sortir un bon volume de jeu et laisser de bonnes impressions.
C’est vrai que ce n’est pas la meilleurs ossature possible et que maints cadres ne sont pas là, retenus par les clubs européens.
Ceux qui sont retenus par Sami Trabelsi ne manquent pas de qualités et de vécu pour aider l’équipe nationale à jouer les premiers rôles.
Les Chaouat, Jaziri, Sassi, Ben Romdhane, Meriah, Maaloul, Gharbi, Haddadi ainsi que Dahmen et les autres sont des éléments sur lesquels on peut compter.
Humilité
Sami Trabelsi sait bien que la pression pèsera plus sur les épaules de ses joueurs. Favoris, expérimentés, ils auront à prendre le large sur la Syrie puis sur la Palestine avant le choc face au Qatar.
Les équipiers de Meriah auront surtout à faire preuve de bon sens et d’humilité pour réussir l’entame du parcours.
A partir de cet après-midi, les joueurs de Trabelsi vont devoir se concentrer au maximum et assurer la qualification au second tour en prenant les choses au sérieux.
Le sélectionneur national, qui reste sur une bonne performance devant le Brésil, devra tourner son effectif pour trouver la meilleure formule. Les choix seront difficiles à faire à l’entrejeu et en attaque où l’offre est intéressante.
On pense qu’il commencera aujourd’hui avec son meilleur onze, question d’assurer les trois points avant de penser à une petite rotation pour le second match. Une chose est sûre, les joueurs se valent.
Il n y a pas, dans l’ensemble, des joueurs qui dépassent de loin leurs équipiers.
Tout se jouera sur le terrain, et pas sur le papier.
