Ils n’échapperont pas à la justice
ON ne se lassera, jamais, d’écouter le Président de la République rappeler, à chacune de ses rencontres avec la Cheffe du gouvernement, Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, la nécessité absolue d’assainir l’administration aux échelles centrale, régionale et locale des responsables qui ont failli à leur mission ouvertement ou ceux qui font tout intentionnellement ou par manque d’expérience, de compétence ou de connaissances en vue de bloquer autant qu’ils le peuvent la concrétisation des projets gouvernementaux quelle que soit leur importance.
De la construction d’un hôpital universitaire jusqu’à l’acquisition d’une pièce de rechange en vue de réparer le camion municipal chargé de ramasser les ordures ménagères.
Le Chef de l’Etat parle en homme d’Etat informé de tout, même des détails les plus infimes qui concernent un chef de service qui bloque l’accès d’un diplômé de l’enseignement supérieur à un crédit bancaire auprès d’une banque étatique pour la simple raison que le père dudit demandeur a appartenu, dans les années du Mouvement national, au parti de Bourguiba.
Le Président est clair et ses propos, ses directives, que certains n’ont pas comprises ou s’entêtent à ne pas saisir, sont d’une limpidité qualifiée : ceux et celles qui continuent à emprunter la voie de l’égarement, y compris parmi ceux qui se réclament comme étant les fervents supporters du processus du 25 juillet, ne peuvent plus poursuivre leurs duperies et tromper impunément les Tunisiens. Ces derniers ont démasqué leurs supercheries et ont décidé que ces détracteurs ne passeront pas et payeront pour leurs crimes.
Les traîtres, comme le souligne le Président, n’échapperont pas au verdict du peuple.
Et même si les sentences et les punitions qu’ils méritent peuvent être retardées, à cause des lenteurs administratives et du manque de juges spécialisés, leurs crimes ne seront jamais oubliés et ne bénéficieront pas du principe de présomption d’innocence.
Les Tunisiens qui lisent encore les journaux sont édifiés sur le nombre de criminels qui sont jugés à un rythme régulier et sur les peines dont ils écopent régulièrement.
Il reste que le peuple attend que ceux parmi les responsables qui se compromettent quotidiennement soient démasqués publiquement dans le cadre de la loi qui autorise, à l’instar de ce qui se passe dans les pays les plus ancrés dans la démocratie, la révélation de leurs noms et le contenu des crimes qu’ils ont commis.