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Médecine alternative : la mode qui séduit… mais que dit la science ?

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  • 1 décembre 11:18
  • 2 min de lecture
Médecine alternative : la mode qui séduit… mais que dit la science ?
Photo ©Pexels

La médecine alternative suscite un intérêt croissant auprès des patients, mais reste confrontée à un déficit d’études scientifiques permettant de confirmer son efficacité.

La spécialiste en gériatrie Afef Hammami a souligné, dans une déclaration à l’Agence TAP, que les recherches publiées sur l’acupuncture et certaines méthodes de traitement par les plantes sont limitées et insuffisantes pour rivaliser avec les médicaments chimiques dont l’efficacité est rigoureusement prouvée par des essais cliniques impliquant parfois des millions de patients.

Selon Hammami, l’acupuncture est principalement utilisée pour soulager les rhumatismes et les douleurs chroniques, tandis que les traitements par les plantes visent à réduire le stress et les troubles du sommeil. Elle a précisé que la médecine alternative comprend également la thérapie énergétique et la médecine traditionnelle chinoise, et qu’elle est souvent employée comme complément à la médecine moderne, mais ne peut la remplacer.

La spécialiste a noté que l’attrait pour ces pratiques s’est intensifié depuis la pandémie de COVID-19, certains patients recherchant des traitements moins invasifs. Elle a mis en garde contre l’achat de produits via les réseaux sociaux, pouvant entraîner des complications graves, et a insisté sur la nécessité que ces pratiques soient exercées uniquement par des médecins qualifiés.

Afef Hammami a également appelé à une réglementation stricte de ce secteur, fondée sur des normes scientifiques et définissant clairement les conditions de pratique, d’autorisation et de contrôle afin de protéger les patients.

D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), environ 80 % des habitants de certains pays africains et asiatiques recourent à la médecine alternative, tandis qu’en Europe, 30 à 40 % des personnes ont recours à ces traitements au moins une fois.

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Auteur

La Presse