Les autorités sanitaires tunisiennes estiment qu’en 2025, la Tunisie pourrait compter 7 700 personnes vivant avec le VIH/sida et enregistrer 700 nouveaux cas.
À fin décembre 2024, pas moins de 2 236 personnes étaient sous traitement, dont 1 529 hommes, 665 femmes et 39 enfants, tandis que 415 nouveaux cas ont été signalés, dont 200 parmi des étrangers, a indiqué le Dr Samir Makrani, coordinateur du programme national de lutte contre le sida au ministère de la Santé.
Le Dr Makrani a précisé que les travailleuses du sexe et les personnes consommant des drogues injectables restent les populations les plus exposées au virus. Il a également souligné les efforts du ministère pour moderniser les quatre centres de traitement gratuits existants, notamment à travers la mise à jour des logiciels de suivi et le renforcement des infrastructures hospitalières et des centres de diagnostic à Monastir et El Rabta, avec un projet d’extension à Nabeul, Sfax et Bizerte.
Parallèlement, des initiatives sont en cours pour améliorer les mécanismes de prévention et le dépistage précoce dans les hôpitaux et laboratoires privés, avec un focus particulier sur la sensibilisation et la protection des jeunes.
