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Pilier de la nouvelle République : La dignité devient politique d’Etat

  • 2 décembre 18:15
  • 4 min de lecture
Pilier de la nouvelle République : La dignité devient politique d’Etat

La Tunisie nouvelle est marquée, depuis le processus du 25 juillet 2021, par son approche prônant la mise en place d’un Etat social profitant à toutes les catégories sociales et à toutes les régions du pays, dont plus particulièrement celles dites, jadis, marginalisées, un terme et un concept à bannir du vocabulaire tunisien comme l’a si bien mentionné, à juste titre, le Président de la République.

La Presse — En effet, lors de la rencontre accordée, tout récemment, au ministre des Affaires sociales, le Président Kaïs Saïed a réitéré sa vision quant à la nécessité de faire bénéficier toutes les régions d’un développement équitable grâce à des infrastructures et des commodités sans distinction et sans exclusion.

Ainsi, l’option de l’Etat social exige qu’il soit appelé à jouer son rôle et à s’acquitter de ses responsabilités, en l’occurrence “la garantie des conditions de dignité, de fierté et de justice sociale à toutes et à tous”.

Tout en assurant qu’il s’agit, aussi, d’une question de portée nationale, le Chef de l’Etat a tenu à mettre en exergue que les catégories dites marginalisées ne sont pas nées dans cet état, mais qu’elles sont plutôt “victimes des limites des politiques publiques, anciennes de plusieurs décennies et ayant abouti à l’exclusion et à la misère, à la pauvreté et à l’appauvrissement du peuple tunisien”.

Signalons que ce n’est pas la première fois que le Président de la République évoque le cas des catégories qualifiées de marginalisées puisque lors d’une précédente rencontre avec le président du Conseil national des régions et des districts, il avait indiqué que ces régions ont désormais leurs représentants au sein dudit Conseil, ce qui leur permet de participer concrètement à “l’élaboration d’une législation qui élimine toutes les causes d’exclusion et de marginalisation”. 

Il faut rappeler que le Chef de l’Etat a été plus clair que jamais en criant, haut et fort, que le projet de société conçu est viable, juste et égalitaire, surtout si, comme il est espéré, le peuple fait preuve d’une détermination inébranlable et d’une union sans faille.

D’ailleurs, tout le monde se rappelle l’audience accordée à deux jeunes de la délégation de Mezzouna et de la ville de Bizerte dans le but d’écouter, d’une manière directe et sans intermédiaire, les préoccupations et les attentes des citoyens en vue de mieux explorer et de trouver les solutions adéquates.

Et c’est dans l’esprit de mieux cerner les problèmes et les entraves rencontrés par les Tunisiennes et les Tunisiens dans les diverses régions, y compris celles les plus reculées, que le Président Kaïs Saïed a toujours estimé que le pays est en train de mener une véritable guerre de libération à tous les niveaux dans le but évident de remettre les infrastructures et les mécanismes publics sur les rails, après avoir subi les pires dégradations au cours des dernières décennies. 

Dans le même ordre d’idées, il faut mettre en relief l’intérêt accordé aux multiples visites sur le terrain qui permettent un contact direct avec les habitants des différentes régions et qui débouchent, inéluctablement, sur des mesures en leur faveur.

Bref, la démarche au profit d’un Etat uni et social suivie par le Président Kaïs Saïed est en train de porter ses fruits dans le sens où on assiste à une amélioration notable des conditions de vie et à l’émergence d’un développement juste, durable et global.

Auteur

Noureddine HLAOUI