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Monde

L’Australie impose des sanctions à l’Afghanistan en raison des droits des femmes

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  • 6 décembre 10:53
  • 2 min de lecture
L’Australie impose des sanctions à l’Afghanistan en raison des droits des femmes

L’Australie a imposé, samedi, des sanctions financières et une interdiction de voyager à l’encontre de trois ministres et du juge en chef du gouvernement des Talibans en Afghanistan. Cette décision est justifiée par ce que l’Australie qualifie de « détérioration de la situation des droits humains » dans le pays, en particulier pour les femmes et les filles.

La ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, a déclaré que les responsables sont impliqués dans « la répression des femmes et des filles et la sape de la bonne gouvernance ou de l’État de droit dans le pays dirigé par les Talibans. »

Dans son communiqué, Wong a souligné que les sanctions visaient trois ministres et le juge en chef du mouvement, les accusant de « restreindre l’accès des filles et des femmes à l’éducation, à l’emploi, à la liberté de mouvement et à la capacité de participer à la vie publique. »

Wong a ajouté que ces mesures « font partie d’un nouveau cadre de travail pour le gouvernement australien qui lui a permis d’imposer directement ses sanctions et interdictions de voyager afin d’accroître la pression sur les Talibans, ciblant ainsi la répression subie par le peuple afghan. »
De son côté, le mouvement des Talibans a affirmé qu’il « respecte les droits des femmes, conformément à sa vision de la charia et de la coutume locale. »

Depuis la reprise du pouvoir en Afghanistan par les Talibans, le mouvement a été critiqué pour les restrictions sévères qu’il impose aux droits et libertés des femmes et des filles, notamment par l’interdiction de l’éducation et du travail.

L’Australie avait accueilli des milliers de personnes évacuées d’Afghanistan – principalement des femmes et des enfants – après que les Talibans ont repris le pouvoir dans ce pays ravagé par la guerre, où une grande partie de la population dépend désormais de l’aide humanitaire pour survivre.

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Auteur

La Presse