Nous ne sommes plus les maîtres de notre destin. L’équipe nationale doit battre le Qatar et attendre le résultat de l’autre match du Groupe A qui opposera la Palestine à la Syrie qui ne doit pas se terminer sur un résultat nul.
La Presse — Tout se passait bien pour notre team national jeudi dernier jusqu’à la 52e minute de jeu quand Firas Chaouat a doublé la mise, confirmant l’emprise de la Tunisie sur la Palestine.
On pensait dès lors que la défaite concédée devant la Syrie en match d’ouverture n’était qu’un mauvais souvenir et que nos joueurs allaient, enfin, entrer dans le tournoi arabe.
Dix minutes après, la lueur d’espoir s’est transformée en désillusion après que Hamed Hamdan ait réduit le score pour la Palestine.
A partir de cet instant, c’était la descente aux enfers. Au fléchissement physique s’ajoute un effondrement total de la défense.
Le résultat est à l’image de la prestation des nôtres durant la dernière demi-heure de jeu : un résultat nul au goût d’une défaite qui compromet sérieusement nos chances de qualification aux quarts de finale.
Un miracle qui vient d’ailleurs…
Avec le nul concédé jeudi dernier face à la Palestine, la Tunisie n’est plus maître de son destin.
Si la Palestine et la Syrie, actuellement en tête du classement avec quatre points au compteur, font match nul, le résultat de notre match contre le Qatar n’aura aucune valeur, ni pour nous, ni pour notre adversaire du jour.
Si la Syrie bat la Palestine, ce n’est même pas la peine d’y penser, car la qualification se baserait sur les confrontations directes. Comme nous avons perdu devant la Syrie, ce serait pour nous la porte de sortie.
Nous devons donc battre le Qatar par le plus large des scores et attendre que la Palestine batte la Syrie. Pourquoi par le plus large des scores ? Pour la simple est bonne raison que, dans ce cas de figure, nous devons dépasser la Palestine en goal-différence.
Pour résumer, notre seule chance de nous qualifier aux quarts de finale de la Coupe arabe des nations est de remporter ce soir une large victoire face au Qatar, à condition bien sûr que la Palestine gagne à son tour contre la Syrie, mais que la différence de buts plaide en notre faveur.
En somme, nous sommes à la merci d’un miracle qui vient d’ailleurs… du stade Al Rayyan. Nous ne pouvons, d’ailleurs, en vouloir qu’à nous-mêmes.
Les choix faits dès le départ, les joueurs retenus dont la majorité ont débarqué 48 heures, voire la veille du premier match du tournoi contre la Syrie pour certains, ont fait que nous n’avons pas préparé cette Coupe arabe des nations.
Et quand on prend les choses à la légère, on paye forcément les pots cassés. La seule chose que nos joueurs maîtrisent encore dans cette Coupe arabe, c’est le visage qu’ils peuvent nous livrer ce soir face au Qatar.
A Firas Chaouat et ses camarades de sortir le grand jeu, histoire de quitter cette joute arabe par la grande porte en cas de non qualification au quarts de finale.
A noter qu’Ismaël Gharbi ne disputera pas le match de ce soir face au Qatar étant donné qu’il a été convoqué par son club, FC Augsburg.
