Samia Ben Messaoud, Présidente de l’association Amal pour les mères célibataires, tire la sonnette d’alarme sur le nombre annuel de naissances enregistrées hors du cadre conjugal et dénonce l’existence d’enfants sans identité légale.
Le phénomène des naissances hors mariage est un problème persistant en Tunisie, touchant près d’un millier de cas chaque année. C’est ce qu’a confirmé Samia Ben Messaoud, à la tête de l’association Amal, invitée sur les ondes de la radio IFM.
Au-delà des statistiques, la situation soulève un problème d’identité légale majeur. La présidente de l’association a révélé que son organisation a recensé « des cas d’enfants sans nom de famille » (sans patronyme) sur le territoire tunisien.
Cette situation est d’autant plus préoccupante qu’elle contredit l’arsenal juridique existant. « Malgré le fait que la loi, depuis 1998, n’ait laissé aucun enfant sans nom », a-t-elle insisté, de tels cas subsistent.
