gradient blue
gradient blue
A la une Société

Anme – Journées de formation au profit des journalistes : Ces ambassadeurs de la transition énergétique !

  • 9 décembre 19:15
  • 8 min de lecture
Anme – Journées de formation au profit des journalistes : Ces ambassadeurs de la transition énergétique !

Il n’y a pas si longtemps, l’Agence nationale pour la maîtrise de l’énergie (Anme) a créé un concept de marketing promotionnel propre à elle : « Journées des journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique », titre honorifique attribué aux médias actifs et déterminés à jouer, volontiers, le rôle qui leur incombe. En fait, ils communiquent pour convaincre. 

La Presse — La transition énergétique, ce défi national que le pays s’est, déjà, engagé à relever, d’ici à une dizaine d’années, ne pourra se faire dans l’antichambre de l’administration ou la sphère restreinte de décision.

Il s’agit, plutôt, d’un choix d’Etat, des institutions et des citoyens, tous unis face à une crise énergétique dont les impacts sont aussi visibles que tangibles. 

Comprendre pour mieux convaincre

Et que chacun agisse à sa façon, faisant de l’économie d’énergie un nouveau mode de vie et de consommation, stimulant ainsi conscience individuelle et collective.

L’enjeu est tel qu’il nous a frayé un passage obligé vers un modèle de développement alternatif et moins énergivore.

Certes, l’affaire n’est pas aussi mince qu’on le pense, mais l’engagement des uns et des autres peut faire la différence.

Et la responsabilité doit être partagée. Car, une seule main n’applaudit pas ! L’Anme avait fait de tous ces mots clés un plan d’action et de communication.

Volet médiatisation, elle a réussi à bien diffuser l’information au sujet de ses programmes et activités liés à la question. 

Il n’y a pas si longtemps qu’elle avait créé un concept de marketing promotionnel propre à elle : « Journées des journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique », titre honorifique attribué aux médias actifs et déterminés à jouer, volontiers, le rôle qui leur incombe.

Parlons-en ainsi, la mission est double : comprendre pour mieux convaincre. C’est aussi transmettre ce que l’on reçoit, en simplifiant le message et vulgarisant les jargons liés à la question énergétique.

Ceci étant, il y a mille raisons de le faire, vu la demande de plus en plus croissante d’énergie dont les ressources se font toujours rares. 

« Cela fait trois décennies qu’on ne cesse de parler de la maîtrise de l’énergie, alors que ce secteur affiche souvent des bilans déficitaires.

D’où, il a fallu renforcer l’efficacité énergétique et s’orienter vers les énergies renouvelables, un potentiel considérable, jusque-là, sous-exploité », justifie Rim Bouguerra, chargée de presse à l’Anme.

Et pour cause ! Une transition énergétique s’avère aussi de mise. Elle ne saurait se réaliser sans la participation effective de tous les acteurs influents, y compris les médias, cette courroie de transmission de taille. «Voire un trait d’union pour passer l’information au public.

Et c’est pour cela qu’on a constitué un noyau dur de journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique», indique-t-elle, soulignant la portée des Journées de formation tenues en leur faveur. 

Médias pris à témoins !

D’ailleurs, cette initiative « Journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique », comme l’indique son nom, vise à faire des médias un porte- voix symbolique qui diffuse l’information et ses arguments.

« De par le rôle qui leur revient, ils sont sollicités à se faire l’écho de la stratégie de l’Anme en la matière, les prestations qu’elle fournit aux citoyens, ainsi que sa campagne de sensibilisation déjà en cours sur l’économie d’énergie et l’adoption des énergies renouvelables », ajoute sa chargée de presse.

Ces journées ont eu à créer un forum d’échange médias-Anme et du brain storming fondé sur la communication réciproque. Soit un débat constructif, donnant du grain à moudre, sur fond d’idées et de recommandations, pouvant aider à faire changer de cap et stimuler une certaine sobriété énergétique. 

Dans sa 3e édition, cette initiative a dû évoquer, du moins, trois questions, à savoir « climatisation efficace et économe d’énergie : stratégies et objectifs », « les changements climatiques et la comptabilité carbone », ainsi que « Programme Prosol Elec économique ».

Des sujets d’actualité dont le dernier en date « Prosol Elec économique » fait, actuellement, l’objet d’une vaste campagne nationale menée, partout, par l’Anme, sur le terrain et dans les médias. Ceux-ci se présentent toujours comme des alliés en tout temps.

Cela dit, tous les moyens sont bons pour y arriver. Une sorte de diplomatie médiatique que l’on doit faire fonctionner pour informer, expliquer et convaincre, via communication et conscientisation. Bref, être un journaliste diplomate. 

«Journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique» est, en fait, une mission noble qui leur est confiée pour soutenir l’effort de l’Anme dans la sensibilisation sur le recours aux énergies propres, à même de contribuer à la réduction des émissions des gaz à effet de serre.

Partenaires à part entière, engagés et bien outillés, les médias ont leur mot à dire. Nombre de nos consœurs et confrères sont pris à témoins.

« Il est vrai que les sessions de formation dont nous avons tant profité et continuons encore d’en tirer parti, dans le cadre de ces « Journées des journalistes, ambassadeurs de la transition énergétique», constituent, à mon avis, une opportunité qui nous permet d’en savoir plus sur la stratégie nationale dans ce secteur, afin d’inciter le citoyen à y adhérer, volontiers», s’exprime, en ces termes, Fayçal Aouini, journaliste au quotidien arabophone « Echourouk ». 

Droit à l’information

Pour lui, un tel rôle est évident, dans la mesure où le consommateur a droit à l’information. A l’en croire, impliquer les médias dans pareille action semble nécessaire pour faire passer le message voulu.

« D’autant plus que le journaliste est censé avoir l’art et la manière de jouer sur le discours le plus éloquent et convaincant.

Il est aussi le mieux habilité à plaider pour l’économie d’énergie et sensibiliser sur la stratégie de la transition énergétique telle qu’a été élaborée par l’Anme», renchérit-il, ajoutant que les médias sont en mesure d’éclairer la lanterne sur les défis et les enjeux qui y sont liés. 

Quant à Madiha Mâamri, notre consœur au journal arabophone « Essahafa Al Yaoum », elle voit les choses autrement. « Mon rôle ne se limite pas seulement à un simple relais d’information, mais un véritable acteur de changement.

Il importe, également, d’œuvrer à vulgariser les jargons techniques si complexes et compliqués ayant trait au domaine de l’énergie, et agir sur des messages clairs et simples touchant directement notre public cible », estime-t-elle.

Une des chevaliers de la plume, Madiha tente, par ses écrits, d’ancrer une nouvelle culture de consommation rationnelle qui se traduit dans les esprits et les comportements.

« Il y a lieu, ici,  d’inciter à l’audit énergétique, tout en mettant en vedette les success stories en la matière.

Il nous incombe d’examiner, d’un œil critique, les politiques publiques et d’observer à quel point les parties intervenantes sont engagées à réaliser les objectifs de la durabilité pour que la maîtrise de l’énergie s’érige en responsabilité sociétale, au servie du développement et des générations futures», révèle-t-elle. 

Et c’est ainsi qu’on aurait pu accompagner cette transition énergétique et faire en sorte qu’elle aboutisse à des résultats probants.

« L’initiative d’impliquer les médias dans nos actions émane de notre profonde conviction que leur appui est considérable, d’autant plus que ces journées de formation qu’on organise, à chaque fois, à leur intention ont pour objectif de leur présenter notre mission et de les informer de nos projets prévus dans l’économie d’énergie », conclut Rim Bouguerra. 

Somme toute, créer un réseau de journalistes spécialisés en énergie servirait d’interface professionnelle entre l’Anme et les consommateurs, dans la perspective de généraliser les concepts, les procédures et les mécanismes techniques pour un meilleur partage de l’information.

Cette mobilisation médiatique peut, alors, concourir à la réussite de ladite campagne nationale, déjà, engagées pour la maîtrise de l’énergie.

Auteur

Kamel FERCHICHI