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Médiatisation des projets présidentiels : La Kasbah a beaucoup à faire

  • 9 décembre 18:00
  • 4 min de lecture
Médiatisation des projets présidentiels : La Kasbah a beaucoup à faire

Quand on suit, par hasard, ce que le Jort est en train de publier régulièrement en tant que nouvelles mesures visant à relancer la machine économique et quand on assiste au dénigrement systématique quotidien des pseudo-opposants de ce qui s’entreprend dans le pays, sous le suivi régulier du Chef de l’Etat, l’on est en droit de dire qu’il existe, aujourd’hui, deux Tunisie. La Tunisie qui travaille et la Tunisie qui dénigre tout.

La  Presse — Entre ceux qui travaillent, qui avancent et qui n’arrêtent pas de rectifier le tir et de corriger les erreurs et ceux qui empêchent les autres de produire, sèment des embûches et imaginent tous les stratagèmes possibles pour que la machine économique ne puisse pas tourner de nouveau, le fossé se creuse, de jour en jour, et les Tunisiens n’ont plus, désormais, besoin de quiconque pour les éclairer ou leur montrer qui a raison ou qui a tort.

Quand le gouvernement inscrit les augmentations salariales triennales (2026-27-28) dans le projet de loi de finances 2026 et demande aux députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et aux membres du Conseil national des régions et des districts (Cnrd) de voter ces majorations (même si le taux proposé n’est pas définitif et pourrait évoluer comme l’a annoncé la ministre des Finances), les syndicalistes se réunissent en conclave à Hammamet pour valider l’annonce faite au Maroc par Hfaïedh Hfaïedh, l’un des fidèles lieutenants de Noureddine Taboubi, révélant, avant l’heure, une grève générale fixée finalement au 21 janvier 2026 et non au 5 décembre 2025 comme on l’avait compris auparavant.

Donc, il n’est plus très difficile pour les Tunisiens de distinguer entre ceux qui déploient leur matière grise afin que le peuple puisse respirer et que les difficultés de parcours puissent être dépassées avec le minimum de dégâts matériels et humains et ceux et celles qui n’ont pas saisi que leurs projets n’intéressent plus personne et que leur retour à la gestion des affaires du pays, avec la bénédiction de leurs commanditaires, eux-mêmes en déclin et en perte continue de crédibilité dans leurs propre pays, n’est plus possible.

Aussi est-il besoin de préciser qu’il existe une différence de qualité, voire biologique, entre les uns et les autres.

Et cette différence est perceptible à la lecture du Journal officiel de la République tunisienne (Jort) qui vient de révéler dans son édition du 4 novembre 2025 que la présidence de la République a pris de nouvelles mesures pour faciliter, encore plus, la création de sociétés communautaires agricoles ou non agricoles (les fameuses Charikat Ahlia) de façon à encourager, davantage, les jeunes investisseurs dont plusieurs n’hésitent pas à dénoncer les blocages qu’ils rencontrent, plus particulièrement dans les régions de l’intérieur, au moment où ils lancent leurs projets et aussi, parfois, au moment même où ils font part de leurs intentions de se réunir pour collecter le capital symbolique relatif à la fondation d’une société même familiale.

On ne se lassera jamais de remarquer que le gouvernement piloté par Mme Sarra Zaâfrani Zenzri, sous la supervision quotidienne du Président de la République et son souci permanent de rectifier les erreurs à temps, a encore du travail à faire en matière de médiatisation de ses réalisations.

Tout simplement parce que l’ère des bosseurs en silence qui n’attendent l’éloge de personne a vécu. 

Auteur

Abdelkrim DERMECH