La Vice-Présidente du Syndicat Tunisien des Propriétaires de Pharmacies Privées, Malika El Mdir, a déclaré aujourd’hui, mardi, que « l’arrêt du système du tiers payant vise à sauver le système de soins et à protéger la pérennité des pharmacies privées et des différentes composantes de la chaîne du médicament, en l’absence de solutions concrètes et de garanties effectives de respect des délais de paiement. »
Lors d’une intervention téléphonique à la radio, El Mdir a expliqué que « les pharmacies ne sont plus en mesure de supporter davantage de charges financières et font aujourd’hui face à la faillite », soulignant que « le retard dans le paiement des dus menace la continuité de l’approvisionnement des pharmaciens par les distributeurs, en raison de leur incapacité à payer. » Elle a précisé que « le retard dans le règlement des créances a dépassé les 180 jours et s’élève à plus de 200 millions de dinars. »
El Mdir a indiqué que « des séances de travail ont été organisées avec les ministères de la Santé et des Affaires Sociales ainsi qu’avec la Caisse Nationale d’Assurance Maladie (CNAM) il y a plus de 3 mois, mais les responsables ne sont pas parvenus à trouver de solutions à cette crise. »