La cheffe du gouvernement et son homologue algérien ouvrent le Forum économique tuniso-algérien
À cette occasion, la cheffe du gouvernement a affirmé que la décision des dirigeants des deux pays d’organiser un forum économique consacré aux secteurs de l’industrie, de l’énergie et du tourisme « illustre la volonté commune de hisser le partenariat stratégique entre la Tunisie et l’Algérie dans ces domaines, considérés comme des leviers essentiels de l’investissement conjoint ».
Elle a ajouté que « les relations bilatérales privilégiées entre la Tunisie et l’Algérie ainsi que l’histoire commune des deux peuples frères, constituent une base solide pour instaurer de nouveaux partenariats fondés sur l’intérêt mutuel et le bénéfice partagé au service des deux peuples et de leurs aspirations ».
Lors de l’ouverture du forum, marqué par la présence de plusieurs ministres des deux pays ainsi que du président de l’UTICA, Samir Majoul, et de son homologue algérien, Kamel Moula, la cheffe du gouvernement a indiqué que la Tunisie entend élargir ses partenariats stratégiques à l’international, « sur la base du respect mutuel, de l’égalité et de l’intérêt partagé de manière à servir les intérêts de son peuple et à répondre à ses attentes dans le respect de sa souveraineté et de ses choix nationaux ».
« La Tunisie a adopté une politique économique et sociale fondée sur une nouvelle approche, juste et équitable, reposant sur une vision nationale globale visant à bâtir une économie solide, conciliant justice sociale et croissance économique, capable de résister aux fluctuations extérieures et dotée d’une compétitivité élevée », a-t-elle encore déclaré.
Elle a, par ailleurs, souligné que le pays œuvre à diversifier sa structure de production et d’exportation, qui englobe désormais plusieurs secteurs à forte valeur ajoutée, tels que les produits agricoles et alimentaires, l’industrie des composants automobiles, les produits électriques, électroniques et mécaniques, les services, le textile technique ainsi que l’économie verte et circulaire.
Évoquant les investissements étrangers directs, Zenzri a indiqué qu’ils ont enregistré, durant le premier semestre 2025, une progression dépassant 21 % par rapport à la même période de 2024, avec des avancées notables dans l’exécution des projets en cours, notamment dans les domaines du transport, des énergies renouvelables, des infrastructures routières et de la santé.
« Cela renforce l’image de la Tunisie en tant que destination attractive pour l’investissement et confirme ainsi la pertinence des choix nationaux visant la reprise économique et la stabilité financière », a-t-elle observé.
Pour elle, le choix de plus de 4 000 entreprises à participation étrangère d’investir en Tunisie ainsi que la création d’environ 460 000 emplois, témoignent du sérieux des réformes structurelles engagées par le pays.
Elle a ajouté que la tendance haussière récente de l’investissement étranger confirme la confiance croissante dont jouit la Tunisie auprès de ses partenaires régionaux et internationaux, ainsi que la volonté partagée de renforcer la coopération et les partenariats dans plusieurs secteurs porteurs.
« Ces efforts s’inscrivent dans le cadre de la vision économique Tunisie 2035, un nouveau contrat social visant à réaliser une transformation économique globale et à hisser notre pays au rang des économies compétitives fondées sur le savoir et l’innovation, en veillant à la transparence des transactions, aux normes de qualité et à la simplification des procédures régissant l’activité économique afin d’encourager les investisseurs », a-t-elle mentionné.
Enfin, Zaafrani Zenzri a assuré que la Tunisie œuvre à l’amélioration d’un climat d’investissement attractif, au double niveau national et international, en offrant des avantages financiers et fiscaux importants et en garantissant l’égalité de traitement entre les investissements nationaux et étrangers.
Elle a, dans ce contexte, fait savoir que des efforts sont déployés pour simplifier les démarches administratives afin d’améliorer le climat des affaires et de lever les obstacles devant l’investisseur, considéré comme « un partenaire essentiel de l’État et un vecteur de création de la richesse ».