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Economie

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  • 13 décembre 19:15
  • 5 min de lecture
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Augmentation salariale    
Ce que prévoit le projet de loi de finances 2026 pour le secteur privé

La Presse — Intervenant sur les ondes d’un radio privée, Badr Smaoui, l’expert en sécurité sociale, a déclaré que le secteur privé tunisien a actuellement droit à l’augmentation salariale qui n’a pas été appliquée en 2025, à l’exception de certaines entreprises ayant déjà conclu des accords internes.

Il a insisté sur la responsabilité des partenaires sociaux dans la mise en œuvre de cette mesure.

D’après lui, l’article 15 du projet de loi de finances 2026, qui prévoit des augmentations salariales pour les secteurs public et privé et leur répercussion sur les pensions, s’inscrit dans le cadre de la garantie de la stabilité sociale et de l’amélioration du pouvoir d’achat.

Il a précisé qu’il s’agit d’une mesure périodique, appliquée tous les trois ans.

L’expert a rappelé que ces augmentations sont habituellement promulguées par décret, citant l’exemple de 2022, lorsqu’un accord avec l’Union générale tunisienne du travail avait été appliqué sans mention explicite des parties négociatrices.

Le problème, selon lui, réside dans le fait que les augmentations du secteur privé ne sont généralement pas réglementées par décret.

Le président de la République a donc jugé nécessaire d’inclure cette augmentation dans le projet de loi de finances, faute d’accord entre l’Ugtt et l’organisation patronale à la fin de 2024.

S’agissant du niveau des augmentations, Smaoui a énoncé qu’il n’était pas encore possible de déterminer un pourcentage uniforme.

Les taux circulant dans les médias sont inexacts. Lors des négociations de 2022, les propositions variaient entre 3,5 % et 7,5 %, illustrant le caractère relatif des augmentations, liées à plusieurs indicateurs comme l’inflation, la croissance et l’état des services publics.

Il a, par ailleurs, noté que les finances publiques sont sous pression et que des transferts entre postes budgétaires sont parfois nécessaires.

Selon lui, le non-recours au Fonds monétaire international constitue l’option la moins dommageable, notamment grâce à l’amélioration des performances économiques dans le tourisme et l’agriculture, susceptibles de générer des ressources supplémentaires.

Pour ce qui est du secteur privé, Smaoui a fait savoir que « les négociations tiendront compte de la situation spécifique de chaque entreprise.

Le gouvernement reste conscient que les augmentations salariales n’ont jamais été uniformes et qu’elles continueront de dépendre de la diversité des accords sectoriels existants, qui sont au nombre de plus de cinquante ».

Il a précisé que ces augmentations ne constituent pas une charge pour le budget de l’Etat, contrairement au secteur public, financé par des fonds publics.

À Bruxelles
L’huile d’olive tunisienne séduit 

L’Ambassade de Tunisie à Bruxelles a tenu une soirée consacrée à la mise en valeur de l’huile d’olive tunisienne et de la richesse culinaire du pays.

L’événement a réuni des professionnels de la distribution, de la restauration, des médias spécialisés ainsi que des représentants belges et européens.

Dans son allocution d’ouverture, l’ambassadeur Sahbi Khalfallah a rappelé les performances remarquables de la filière oléicole tunisienne au cours des deux dernières campagnes.

Il a souligné la qualité reconnue de l’huile d’olive nationale, couronnée par de nombreuses distinctions internationales obtenues par plusieurs producteurs.

La démonstration gastronomique a été assurée par un chef tunisien, qui a proposé une série de créations mettant en lumière l’huile d’olive et le savoir-faire culinaire traditionnel.

Les invités ont pu découvrir une sélection d’huiles d’olive extra vierges, issues de premières pressions à froid, accompagnées de produits artisanaux et de dégustations inspirées du terroir.

Cette soirée a marqué la clôture du « Mois culturel tunisien en Belgique : de Carthage à Bruxelles ».

Gabès, Médenine, Tataouine
Des femmes entrepreneures unissent leurs forces

Le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) a rassemblé plus de quarante entrepreneures issues de Gabès, Médenine et Tataouine afin de transformer leurs réussites individuelles en un véritable levier collectif face à la violence économique.

Tout au long de la rencontre, ces femmes ont échangé sur leurs parcours, les obstacles qu’elles ont dû dépasser et les initiatives qu’elles mettent en place pour renforcer la cohésion sociale au sein de leurs régions.

L’événement a également offert un espace de valorisation économique : des stands leur ont permis d’exposer et de vendre leurs produits, donnant un aperçu concret du dynamisme entrepreneurial et du potentiel de développement du sud tunisien.

Par leur engagement et leur créativité, ces entrepreneures démontrent qu’un avenir plus équitable et inclusif peut émerger grâce à la solidarité, à la résilience et à l’esprit d’initiative.

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Auteur

Saoussen BOULEKBACHE