La CAN, c’est une autre épreuve où les équipiers de Talbi sont redevables de performance. En ont-ils les moyens ?
La Presse — Les années se suivent et se ressemblent pour l’équipe nationale. Des contreperformances dans les tournois officiels, un stage en chasse un autre, et c’est la même réalité d’une équipe appelée à bien faire, mais qui trébuche au fil des épreuves.
En vue de la CAN du Maroc, Sami Trabelsi et ses joueurs ont entamé le dernier stage qui a lieu à Tabarka, avec un groupe diminué au début en attendant l’arrivée échelonnée des joueurs retenus avec leurs clubs européens.
C’est le rituel classique qui se répète : des joueurs qui sont là au début du stage, d’autres qui les rejoignent petit à petit avec une charge de travail qui s’élève doucement.
En une semaine, voire un peu plus, il est difficile de tout travailler pour un sélectionneur.
C’est vrai que ce groupe se connaît bien et qu’il travaille ensemble depuis une bonne période, c’est son plus grand avantage.
Il n’y a pas de grandes nouveautés côté liste et effectif retenu.
Pratiquement, les noms qu’on attendait sont là avec, c’est vrai, quelques remarques à faire sur la présence de certains « clients fidèles » qui sont sur tous les coups qu’ils jouent bien ou mal.
Mais, dans l’ensemble, Trabelsi a choisi la continuité, une ossature qu’il affectionne et qui l’a aidé à atteindre le mondial sans encaisser le moindre but.
Il n’y aura pas d’expérimentation à faire dans cette CAN pour un Trabelsi obligé de trouver la bonne formule cette fois-ci au risque de partir.
Récupération
Les éléments qui ont disputé la coupe arabe ont été soumis à des exercices de récupération et de remise en forme après les trois matches joués à Doha.
Les Sassi, Meriah, Chaouat, Dahman, Maâloul, Ben Romdhane, Tka, Ben Ali, Farhati, Bechir Ben Saïd, Jaziri et Gharbi ont quelque chose de plus par rapport aux autres.
Ce ne sont pas tous des titulaires indiscutables à part trois éléments au maximum, mais on leur a fourni un soin spécifique à tous les niveaux.
Ceux qui débarquent tour à tour sont les cadres de cette sélection. Les Mejbri, Mastouri, Skhiri, Saâd, Achouri, Bronn, Talbi, Abdi, sont les pièces maîtresses de l’équipe nationale aujourd’hui.
Les entretenir physiquement et mentalement pour cette CAN est le souci du staff technique.
Ce groupe sait bien que la contreperformance de la dernière CAN n’est pas encore oubliée, et que celle en coupe arabe est certainement encore vivante dans les esprits des supporteurs.
Aller au deuxième tour est aujourd’hui notre rêve par la force des choses. Ça dit tout sur le contexte actuel de l’équipe de Tunisie.
