Une ceinture verte pour faire face aux défis climatiques
LA Tunisie nouvelle poursuit son bonhomme de chemin sur la voie du développement socioéconomique intégré en optant pour des approches nouvelles, dont notamment le lancement d’un projet grandiose, baptisé “Ceinture verte”, destiné à protéger l’environnement, favoriser la réussite du programme d’arborisation et faire face aux défis climatiques.
En effet, dans le cadre du plan de développement quinquennal 2026/2030, le programme “Ceinture verte” vient de faire l’objet d’une séance de travail réunissant les différentes parties intervenantes en la matière pour examiner les diverses opportunités intégrant les dimensions économiques et sociales dans le but évident de parvenir à l’objectif du développement équitable et intégré.
Fait significatif, ce programme touche l’échelle locale, régionale et nationale dans les régions semi-désertiques et autres zones arides, d’où l’intérêt spécial accordé aux gouvernorats du centre et du Sud du pays, sans oublier la remise en état des terres pastorales, forestières et des marais salants en vue d’améliorer la productivité des terres et de promouvoir l’économie dite “bleue”.
Le même programme porte, également, sur les encouragements aux diverses initiatives favorisant les énergies nouvelles et renouvelables et l’adaptation aux changements climatiques, outre la consolidation de la mobilisation des ressources en eau, de façon à répondre aux enjeux environnementaux.
Or, au vu des réalités, il faut reconnaître que la superficie de notre pays est constituée de trois types d’espaces naturels, dont un est formé de zones désertiques, d’où la nécessité de mettre en place un plan de lutte contre la désertification grâce à un programme de reforestation avec des objectifs ambitieux d’atteindre des chiffres éloquents.
Dans cet esprit, les participants au projet de “Ceinture verte” ont insisté sur l’importance de la sensibilisation environnementale, plus particulièrement sur le rôle des ressources génétiques végétales dans le développement durable, ce qui explique l’importance du rôle des générations futures face au réchauffement climatique.
Plus encore, avec la mise en place de la “Ceinture verte”, la Tunisie nouvelle peut se targuer d’occuper une position d’acteur de taille en matière de transition écologique, tout en contribuant à une coopération régionale au titre d’acteur incontournable, ce qui lui permet de devenir un modèle de durabilité pour toute la zone d’Afrique du Nord.
En résumé, tout porte à croire que l’année 2026 devrait marquer une étape décisive dans la stratégie nationale de reboisement, reflétant la détermination de la Tunisie à faire de l’environnement un pilier central et décisif de son développement économique et social.