Gafsa : Stop aux ralentisseurs de vitesse anarchiques…
À Gafsa, la circulation routière n’est plus seulement une question de mobilité, mais un défi urbain majeur qui façonne le quotidien des citoyens.
Dans une ville confrontée à une augmentation vertigineuse du nombre de véhicules, à un manque criant de parkings et à un réseau routier fragilisé par les crevasses et les nids-de-poule, la décision de supprimer et de désinstaller les ralentisseurs de vitesse dans le périmètre communal paraît comme un tournant stratégique.
Une mesure audacieuse, largement saluée par les riverains et les conducteurs, qui relance le débat sur la nécessité de repenser en profondeur la circulation à Gafsa.
La Presse — À Gafsa, la question de la circulation routière continue de s’imposer comme l’un des dossiers les plus sensibles et les plus débattus.
Dans ce contexte marqué par une congestion chronique et un réseau urbain mis à rude épreuve, une décision majeure vient de tomber, suscitant un profond soulagement chez les riverains et les conducteurs : la suppression et la désinstallation des ralentisseurs de vitesse dans l’ensemble du périmètre communal.
Une décision saluée par les usagers de la route
Longtemps perçus comme une solution de fortune, parfois anarchique, les ralentisseurs se sont transformés au fil du temps en un véritable casse-tête pour les automobilistes.
Véhicules endommagés, circulation saccadée, nuisances sonores et embouteillages répétés : les griefs ne manquaient pas.
Sans surprise, la décision a été fortement saluée par les habitants et les conducteurs, qui y voient un pas important vers une circulation plus fluide et mieux organisée.
Un cadre institutionnel clair
La décision a été prise par le comité régional de la sécurité routière, dans une volonté affichée de remettre de l’ordre dans l’aménagement routier urbain.
Sa mise en œuvre sera assurée par une action conjointe réunissant les services de la police nationale, la Direction régionale de l’équipement et les services municipaux, appelés à coordonner leurs interventions pour une exécution progressive et encadrée.
Des installations anarchiques mises en cause
Il convient de rappeler que près de 30 % des ralentisseurs installés dans la ville l’ont été sans autorisation préalable des services compétents.
Cette prolifération non réglementée a contribué à accentuer les dysfonctionnements de la circulation et à dégrader davantage un réseau routier déjà fragilisé.
Une décision qui tombe à point nommé
Cette mesure intervient à un moment crucial, alors que le dossier de la circulation routière à Gafsa continue d’alimenter les discussions et les revendications.
Riverains et conducteurs pointent régulièrement du doigt l’état dégradé des routes, marquées par des crevasses et des nids-de-poule dans plusieurs artères stratégiques de la ville, aggravant les risques d’accidents et les désagréments quotidiens.