gradient blue
gradient blue
Sport

L’ASG évite une déduction d’un point : De très mauvais augure 

  • 18 décembre 20:15
  • 3 min de lecture
L’ASG évite une déduction d’un point : De très mauvais augure 

Le club a risqué gros pour non-paiement d’amendes dans les délais.

La Presse — Quand un club professionnel de Ligue 1 est incapable de s’acquitter à temps d’un montant dérisoire de six mille dinars relatif à des amendes infligées, ça montre bien l’ampleur de la crise financière à laquelle il fait front et le peu de chance qu’il possède pour en sortir très rapidement. Malheureusement, un club comme la Zliza de Gabès en est arrivé là.

Il a couru le risque de se voir retirer un point du classement, ce qui aurait enfoncé davantage le couteau dans ses plaies. 

Depuis que les amendements apportés en juillet au Code disciplinaire de la FTF ne font plus du non-paiement des amendes infligées un cas de réclamation et de perte par pénalité, les clubs ont tendance à dormir sur leurs lauriers et à ne se réveiller que le dernier jour. 

Pourtant, les nouveaux règlements ont été cléments à leurs égards et leur ont offert un acquittement souple de ces amendes, sur deux étapes.

Le paragraphe B de l’article 53 du Code disciplinaire leur donne un premier délai de paiement de 15 jours à partir de la date de la notification de l’amende infligée, faute de quoi, celle-ci sera majorée de 20 pour cent.

Il leur accorde un deuxième délai d’un mois pour s’acquitter du nouveau montant de l’amende majorée. Au cas où ce deuxième ultimatum ne serait pas respecté, il sera procédé à la déduction d’un point du classement de l’équipe fautive.

Un sursaut sur le fil 

Bien  que démissionnaire, le président du Carrelage, Mongi Hassine, s’est empressé de verser à la Ligue nationale de football professionnel le montant des amendes exigé, et ce, le dernier jour avant l’expiration du dernier délai et a évité ainsi la déduction d’un point. 

Ce qui aurait été un autre scandale effarant après celui du forfait à domicile des catégories jeunes pour la journée du 30 novembre dernier. 

L’heure est vraiment grave pour un club qui vit les moments les plus dramatiques de son histoire.

Surtout qu’il est peu probable qu’il y ait une liste candidate aux élections d’un nouveau comité directeur le 22 décembre.

Si le vide persiste, les regards seront toujours tournés vers les autorités locales pour désigner un comité restreint de sauvetage pour gérer l’ingérable.

La pression sera aussi faite sur le Groupement chimique pour débloquer au moins une partie de la subvention, ce qui ne serait possible qu’au début de l’année 2026. Tard, surtout s’il n’y a pas un bon mercato d’hiver pour redresser un peu la barre. 

Ni effectif renforcé ni préparation dans de bonnes conditions de la phase retour, l’ASG risque fort de s’enliser.

Auteur

Hédi JENNY