Selon une nouvelle étude scientifique, le temps passe plus vite sur Mars que sur la Terre
Une étude scientifique menée par deux chercheurs de l’Institut national des normes et de la technologie (NIST) aux États-Unis a révélé que les horloges sur la surface de la planète Mars avancent, en moyenne, d’environ 477 microsecondes par jour de plus que celles sur Terre.
Ce phénomène est dû à la différence d’intensité de la gravité entre les deux planètes et à ses effets sur l’écoulement du temps.
L’étude explique que cet écart temporel, bien qu’infime, revêt une importance capitale pour la coordination précise du temps entre la Terre, la Lune et Mars, particulièrement avec l’essor des projets d’exploration spatiale et des futures missions habitées.
Les chercheurs ont basé leurs résultats sur les principes de la relativité générale, qui démontrent que le temps s’écoule plus lentement dans les champs gravitationnels puissants.
Ils notent que la faible gravité de Mars par rapport à celle de la Terre, conjuguée à sa distance plus importante du Soleil, entraîne une accélération relative du temps sur sa surface.
L’étude souligne que la mesure du temps sur Mars reste plus complexe que sur la Lune pour plusieurs raisons :
L’interaction des champs gravitationnels du Soleil, de la Terre, de la Lune et de Mars.
La trajectoire de Mars provoque des fluctuations quotidiennes de l’écart temporel, pouvant atteindre des centaines de microsecondes tout au long de l’année martienne.
Le rapport met également en lumière les différences de cycles : l’année martienne est plus longue que l’année terrestre (687 jours), et la journée martienne excède la journée terrestre d’environ 40 minutes.
Ces paramètres imposent des défis supplémentaires aux systèmes de chronométrage et de navigation.
En conclusion, l’étude affirme que le développement de référentiels temporels précis et évolutifs hors de la Terre est une condition indispensable pour soutenir les communications, le positionnement et la navigation des prochaines missions spatiales.
Ce progrès représente une étape cruciale vers la mise en place d’un système de synchronisation temporelle indépendant entre les planètes.
