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Entretien avec Wafa Masghouni, championne du monde de Taekwondo : « J’ai encore soif de médailles »

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  • 22 décembre 21:15
  • 3 min de lecture
Entretien avec Wafa Masghouni, championne du monde de Taekwondo : « J’ai encore soif de médailles »

Le 11 décembre, elle venait de fêter ses 18 ans. Wafa Masghouni, championne du monde de taekwondo, rêve désormais de médaille olympique.

La Presse — Comment avez-vous débarqué dans le monde du sport ?

Par pur hasard. J’avais à peine 10 ans quand j’ai commencé à pratiquer la gymnastique. Après seulement trois mois de pratique, le coach est venu nous voir pour nous dire qu’à cause de ses engagements, il devait s’absenter pendant un mois. Comme c’était l’été, je ne voulais pas rester à ne rien faire. A la salle dans laquelle je m’entraînais, il y avait également une équipe de taekwondo qui s’entraînait. Par curiosité, j’ai essayé le taekwondo et, depuis, je n’ai pas arrêté de le pratiquer. 

Pourquoi le choix porté sur le taekwondo et pas un autre sport ?

Pour une fille de 10 ans, j’ai aimé ce mouvement dans ce sport, beaucoup  même. Et c’est le mouvement en haut que j’appréciais particulièrement. Il fallait dépenser de l’énergie pour faire du taekwondo. Il y a aussi l’aspect compétition. J’ai aimé le taekwondo comme art de combat. Et comme toute gamine, j’aimais gagner. Par ailleurs, à chaque fois que je perdais un combat, je m’obstinais à gagner le suivant. Cela dit, j’ai perdu mes premiers combats à l’âge de 10-11 ans. Cela ne m’a pas découragée pour autant.

Attendiez-vous à cette consécration mondiale ?

J’en rêvais depuis longtemps. Je suis allé à Nairobi pour gagner et être sacrée championne du monde U21. C’était un objectif clairement dessiné. Cette dernière consécration à Nairobi s’inscrit dans la lignée de mes dernières performances.

Au mois d’octobre, j’ai remporté la médaille d’or aux Mondiaux de Wuxi en Chine. Je me suis imposée en finale face à la championne olympique, Viviana Marton. En 2024, j’étais sacrée championne du monde junior des-63 kg à Cheonggyecheon en Corée du Sud.

Après le sacre mondial, à quoi vous rêvez désormais ? 

J’ai encore devant moi pas moins de 10 ans de carrière. J’ai encore soif de médailles. Il y a pas mal de Grands Prix prestigieux et de championnats mondiaux auxquels j’aspire à y participer.

La prochaine grande étape sera de remporter une médaille olympique. C’est l’objectif suprême sur lequel je travaille à présent.

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Auteur

Walid NALOUTI