Tennis de table féminin : L’hégémonie de l’AS Cimenterie de Bizerte !
Si les garçons de la ROB dominent le tennis de table tunisien, chez les filles c’est l’ASCB qui se distingue sur le double plan régional et national…
La Presse — Ce n’est pas nouveau pour les pongistes bizertins. Depuis toujours, ces associations sportives de la région raflent en permanence les titres mis en jeu dans la discipline de tennis de table.
Qu’il s’agisse de la Raquette d’or de Bizerte, de l’équipe de Raf-Raf ou de l’ASCB. Pourtant, des équipes comme Laâroussa, El Ain, Grombalia, Sidi Bouzid qui compte dans ses rangs la talentueuse Ela Saidi ou encore Zarzouna ne manquent pas d’atouts.
Toutefois, ce qui ne passe pas inaperçu dans ce sport, à Bizerte, est que les filles de cette dernière association caracolent, chaque saison, en tête du classement.
Les jeunes Ela Abbassi, dans la catégorie des cadettes, et les jumelles Mariam et Nour Brahimi, en juniors, sortent du lot aussi bien en individuelles qu’en doubles que par équipes. Leur talent leur a valu de faire partie de l’équipe de Tunisie.
Ela Abbassi en U15 et Mariam et Nour et Brahimi en U17 sont la fierté de leur équipe et de leur entraîneur, Dhaouadi.
Cap sur Raf-Raf !
Seulement après le départ de leur coach ces derniers temps, les trois filles pongistes estiment que l’encadrement pour ce qui les concerne n’est plus motivant.
Elles se sont trouvées reléguées avec plus jeunes qu’elles à l’entraînement et se sentent négligées par la direction du club, en tout cas on ne leur accorde plus la même considération qu’auparavant suivant une source proche de ces championnes et de ladite Association.
Voyant que les conditions de travail ne leur permettent plus d’évoluer, elles ont émis le vœu de changer d’air et de signer une licence au profit de l’équipe de Raf-Raf avec laquelle, désormais, elles s’entraînent tout en n’ayant pas l’autorisation du président de l’ASCB.
Une situation inédite, qui n’est pas commode du tout pour les jeunes filles pour la simple et bonne raison qu’une clause dans les règlements leur interdit de participer aux compétitions en double et donc par équipes.
La pratique de leur sport favori étant réduite, elles craignent de voir leur niveau physique et technique baisser d’un cran et de perdre de leur verve.
Un vrai gâchis! On espère que les responsables de l’ASCB donneront, dans les prochains jours, une suite favorable à leur souhait.
Elles pourront ainsi jouer en doubles et continueront à s’épanouir d’autant qu’elles ont de fortes chances de participer à la Coupe d’Afrique qui aura lieu l’été prochain au Sénégal.
