Depuis 2017, l’équipe d’Ouganda s’est qualifiée assez régulièrement à la CAN. Un gage de renouveau d’un adversaire à ne pas prendre à la légère, pour la Tunisie.
La Presse — Pour se remémorer une confrontation entre les 2 équipes, il faut vraiment remonter dans le temps, tant elles sont rares.
La dernière confrontation face à l’Ouganda s’est déroulée lors d’un match amical en 2017, gagné 2-0 par la Tunisie.
Ou encore celui de 1999 remporté 6-0 par l’équipe de Tunisie. Pour un match officiel, il faut remonter aux années 1970 et avant.
Il y en a eu deux, précisément en 1978, avec une victoire de la Tunisie 3-1 en phase de groupes de la CAN au Ghana, et un autre match pour le podium lors de la CAN 1962 en Ethiopie, avec un succès 3-0 de la Tunisie.
Pour l’heure, c’est la 8e participation à la Coupe d’Afrique des Nations pour les Grues, surnom de l’équipe nationale en référence à l’emblème sur le drapeau.
Une ascension confirmée depuis 2017, avec cette 3e participation lors des 5 dernières CAN.
Le meilleur résultat de l’Ouganda reste cette finale en 1978, face au Ghana. Après cette finale historique de 1978, l’Ouganda a traversé une période de «disette» de près de quatre décennies sans se qualifier pour la phase finale, jusqu’en 2017.
Auparavant en 1962, l’Ouganda a atteint la 4e place, pour sa première participation. Puis une élimination en phase de groupes en 1968, 1974 et 1976 et en 2017.
En 2019, l’équipe a accompli le 3e meilleur résultat de son histoire en atteignant les 1/8es de finales.
Un groupe sans « stars »
85e au classement Fifa, d’une valeur marchande totale modeste de 7,1 millions d’euros, l’équipe entraînée par le belge Paul Put fait office de petit poucet dans cette compétition et n’aura que son courage à opposer.
Seul le milieu défensif Baba Al Hassan, professionnel chez les Roumains du Steaua Bucarest et valorisé à 1,1 million d’euros, fait office d’épouvantail.
Le gardien de but Salim Magoola est à prendre au sérieux, lui qui est estimé à 900.000 euros.
Le portier des « Cranes », qui joue pour Richards Bay en Afrique du Sud reste l’une des valeurs sûres de l’équipe à 30 ans.
L’ailier gauche Rogers Mato, l’arrière gauche Aziz Kayondo qui jouent en Europe de l’Est et Toby Sibbick défenseur central de Burton en D3 anglaise, sont des éléments solides.
Autre joueur intéressant, Travis Mutyab, le talentueux pivot au CSS et véritable espoir du football ougandais. Actuellement, l’Ouganda alterne les victoires face aux équipes de son calibre, mais aussi des défaites face aux grosses cylindrées du continent.
Notamment depuis août 2025, 3 revers face au Sénégal, à l’Algérie et au Maroc plus récemment lors d’un match amical 4-0.
