Infrastructures sportives : Consulter davantage pour El Menzah

La Presse — Les grandes manifestations internationales, qui se succèdent d’un bout à l’autre de la planète, ne se limitent pas à ce qui se passe sur les terrains de jeu ou de compétition.

La CAN, les Marocains ont décidé d’en faire, indépendamment d’une répétition pratique du Mondial, un moyen de relance pour leur tourisme.

D’autres pays organisateurs ont visé des secteurs qu’ils considèrent dans le besoin d’être boostés et la large médiatisation de ces manifestations constitue des occasions rêvées pour reconsidérer les stratégies mises en place et les aligner en fonction des objectifs futurs.

On nous a assuré que la reconstruction du stade d’El Menzah sera lancée en 2026.  Ce que la planète football a vu lors de la  rencontre Tunisie-Ouganda ne s’est pas limité à  la prestation de notre équipe nationale.

L’orage, puis la pluie persistante, auraient imposé le renvoi du match sur un autre terrain.

Le terrain du stade de Rabat a, contrairement à  ce que nombre d’observateurs attendaient, tenu le coup et la pelouse est restée en parfait état.

D’ailleurs Hannibal Mejbri n’a pas manqué de relever ce détail, qui a sans aucun doute été pour beaucoup dans la prestation de l’équipe tunisienne.

Imaginons ce qu’aurait pu être cette rencontre, sur un terrain lourd et boueux.

Lorsque nos amis  algériens ont pensé construire leur stade 5 juillet, ils ont envoyé à Tunis une équipe technique pour contacter les gérants du stade d’El Menzah, qui constituait à cette époque une référence !

Ces techniciens ont posé une seule question : « Qu’est-ce qui n’a pas marché dans ce stade ? ».

Considérant qu’on  avait décidé de confier la construction au même entrepreneur, on voulait éviter d’éventuels problèmes techniques.

Et c’est ce que nous conseillons à ceux qui veillent  sur le dossier relatif à la reconstruction du stade d’El Menzah.

Système américain sophistiqué

Les fortes pluies ont suscité de nombreux débats sur les réseaux sociaux concernant la technologie de drainage utilisée dans ces installations.

La plupart des matchs du tournoi se sont déroulés sous des pluies torrentielles, notamment la rencontre entre le Maroc et les Comores, qui s’est soldée par une victoire 2-0 des Lions de l’Atlas.

Malgré ces fortes précipitations, les matchs n’ont pas été perturbés : aucun report ni annulation n’a été signalé.

Le tournoi se déroule dans neuf stades répartis dans six villes marocaines.

D’après ce que nous avons pu savoir, nos amis marocains ont adopté « le système américain sophistiqué situé sous la pelouse du stade de Rabat qui a remarquablement bien fonctionné.

Il capte l’eau de pluie grâce à des turbines spécialisées et la pompe vers des canaux de drainage, empêchant ainsi le stade de se transformer en lac.

Sur la plateforme « X », on a pu lire que « malgré la pluie qui s’est abattue sur les stades marocains pendant une semaine, même la trajectoire du ballon n’a pas été affectée.

Elle a attribué cela à « un système de drainage complexe et à des réseaux de drainage qui fonctionnent automatiquement sous le gazon ».

Une vidéo montrait le niveau souterrain du stade de Rabat qui a accueilli le match d’ouverture. Un système à étudier et à adopter.