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Sport

L’ASG change de main : L’espoir renaît

  • 28 décembre 20:15
  • 3 min de lecture
L’ASG change de main : L’espoir renaît

Le scénario du pire a été évité avec l’élection d’un nouveau comité. Un bon premier pas pour une sortie rapide d’une longue crise.

La Presse — Ça n’a pas été facile, ça s’est fait dans la douleur mais la Zliza a enfin, à sa tête,  après la démission de son président Mongi Hassine, un nouveau comité directeur.  Alâaeddine Bouchâa a pris le relais avec une équipe élargie de 17 membres à ses côtés. L’héritage très lourd nécessite, en effet , une belle équipe de responsables prêts à assumer. 

Elu pour un mandat de deux ans qui s’étend jusqu’au 23 décembre 2027, le nouveau comité directeur bénéficie, pour mener à bien sa mission, d’un facteur important : le temps.  Et un projet avec deux volets. Premier défi : réussir l’opération maintien du club en Ligue 1. Deuxième mission : commencer le vaste chantier de restructuration pour ne plus revivre le scénario cauchemardesque de cette saison. 

Mahmoud Morsi pour la transition

La première décision prise a été le changement de staff. Un accord a été trouvé pour une séparation à l’amiable avec l’entraîneur Skander Kasri qui n’a pas réussi à redresser la barre et qui a enlisé l’équipe dans une longue série noire de matches sans victoire. Le choix s’est fait sur Mahmoud Morsi pour assurer l’intérim avec un nouveau staff en attendant de trouver l’oiseau rare et un nouvel entraîneur qui accepterait de prendre en main le Carrelage dans une situation aussi précaire. 

Dégraissage de l’effectif 

Le deuxième chantier attaqué est celui d’une large revue de l’effectif actuel, très large en quantité, mais assez peu convaincant en termes de qualité. La masse salariale était trop grande par rapport à un budget très modeste. Il fallait donc commencer à faire partir un bon nombre de joueurs qui n’ont pas donné un plus au groupe et opérer durant le mercato de janvier trois ou quatre recrutements de valeur. 

Le premier secteur visé par les changements est le compartiment défensif qui a été le principal maillon faible du dispositif. Ainsi, deux joueurs ont déjà payé les frais de cette politique de dégraissage de l’effectif. Nour El Béji ( arrière droit ) et Mohamed Amine Ennaoui ( défenseur central) ont cédé à la proposition de résiliation conventionnelle de leur contrat. Et ce n’est qu’un début car la liste des partants sur la table du nouveau comité est encore ouverte.

Si le problème de la subvention du Groupement chimique est résolu avant le 31 décembre, ça pourra aider à bien colmater les départs en cascade envisagés.  

Auteur

Hédi JENNY