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Editorial

Le soleil brille de nouveau sur nos écoles

  • 29 décembre 17:00
  • 3 min de lecture
Le soleil brille de nouveau sur nos écoles

L’heure a-t-elle sonné pour que l’école publique soit réhabilitée, retrouve son image d’antan et renoue avec son rôle de creuset où foisonnent les compétences dès leur jeune âge, et où les enfants font éclore leurs talents de futurs artistes ou athlètes?

En Tunisie, et sous l’impulsion du Président Kaïs Saïed, l’école dans toutes ses étapes et avec sa mission d’espace principal assurant la formation des élites de l’avenir n’a pas uniquement la responsabilité de fournir au pays des médecins, des avocats ou des ingénieurs. Elle a, plutôt, l’obligation de former des citoyens qui vivent leur époque, qui produisent et participent à la marche mondiale sur la voie de l’édification d’une nouvelle civilisation mondiale fondée essentiellement sur le partage équitable du progrès et de la prospérité entre tous les peuples de la planète.

Et en attendant que le Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement démarre sa concertation nationale sur la meilleure stratégie à entreprendre afin de mettre notre école sur les rails de la modernité, conformément à la philosophie du Chef de l’Etat, le ministère de l’Education s’est déjà attelé à l’œuvre en commençant par faire revivre, au sein des écoles et des lycées, les manifestations d’animation culturelle et les compétitions sportives organisées, chaque vendredi matin, entre les établissements scolaires d’une même ville, dans un premier temps, sous la forme d’un tour de qualification pour la finale qui oppose chaque fin de trimestre ou d’année les écoliers qui s’illustrent.

La décision du ministère revêt une importance majeure dans la mesure où, outre le fait de rendre à l’école son rôle d’émulation des futures compétences, elle interpelle la famille éducative, dans son ensemble, y compris les parents et leurs associations, dont les présidents, fort médiatisés, ne font que se contenter de rédiger des communiqués où tout est sombre, voire noir. Afin que notre école contribue, elle aussi, à la réussite du plan national de décollage civilisationnel, loin des jérémiades des détracteurs dont le sport favori est le dénigrement de toutes les initiatives et la mobilisation de leurs valets pour empêcher que le soleil brille de nouveau sur nos écoles, longtemps mises sous l’emprise des obscurantistes et des idéologies dites «modernes» mais qui ne sont, en réalité, que rétrogrades et indignes des Tunisiens du 25 juillet.

Auteur

Abdelkrim DERMECH