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Rétrospective sur l’année 2025 du sport tunisien : Si 2025 m’était contée…

  • 29 décembre 20:15
  • 18 min de lecture
Rétrospective sur l’année 2025 du sport tunisien : Si 2025 m’était contée…

La Presse — L’année 2025 sera dans quelques heures  une succession  de souvenirs. Et il y en a eus. De beaux souvenirs ponctués par des records ou des médailles qui ont récompensé ces jeunes filles et garçons qui ont eu le mérite de relever bien des défis et de s’imposer un peu partout dans le monde.

Le premier défi est bien d’avoir transformé les insuffisances des moyens dont dispose le sport tunisien en métal précieux grâce à leurs qualités, à leur application, à leur dévouement et surtout à leurs convictions. La victoire il faut la vouloir pour la conquérir.

A l’heure de l’évaluation, cette année post-olympique  de Paris a été une  année particulièrement difficile pour le sport tunisien, notamment sur le plan de la gouvernance. Les fédérations, pour leur majorité écrasante, ont été dirigées par des comités de gestion provisoires  qui ont pris les rênes, alors que les compétitions étaient  en cours.

Cette instabilité administrative a constitué un obstacle majeur à la réalisation de bien des objectifs sportifs. Les difficultés financières ont perturbé, au moins temporairement, les programmes d’entraînement des athlètes de haut niveau. Malgré ces défis, le sport tunisien a obtenu des résultats remarquables, voire historiques. Parmi ceux-ci, des médailles inédites dans l’histoire du sport tunisien, dans des disciplines nouvelles et difficiles.

Fifa-FTF : La confiance de retour

Les relations entre la Fédération Internationale de Football et la Fédération tunisienne de football semblent revenir à leur rythme normal, après la dissolution du bureau fédéral, la mainmise et la nomination d’un comité provisoire qui a préparé l’élection du Comité actuellement en place.

La Fifa financera pour un  million de dollars la réalisation d’un terrain hybride en gazon naturel et un terrain en gazon synthétique.  S’ajoutent une subvention de 500.000 dollars pour l’équipement du Centre de médecine sportive de la Fédération, une subvention de 568.576 dollars US a été approuvée pour soutenir les équipes nationales dans leurs différentes catégories, en plus d’un financement de 500.000 dollars US alloué à l’achèvement du projet de l’hôtel des équipes nationales.

Chaque sélection participante au prochain Mondial percevra au minimum 10,5 millions de dollars pour sa participation à ce grand rendez-vous du football mondial.

Ainsi donc, la FTF qui était sérieusement endettée, termine l’année assez à l’aise financièrement et relance ses projets en suspens.

Les féminines partout

Il serait convenable de rendre hommage aux athlètes tunisiennes à l’issue d’une année riche en résultats. Nous avons toujours pensé que nos filles, avec leurs larges possibilités de progression, étaient un véritable gisement de valeurs.

Les athlètes féminines ont en effet porté haut les couleurs de la Tunisie au-delà des frontières du pays. Elles ont brillé tant en individuel que par équipe. Les sportives en situation de handicap ont contribué à l’éclat du sport tunisien grâce aux médailles remportées aux Championnats du monde en Inde par Rouâa Tlili et Marwa Brahmi. En handball également où elles ont atteint le deuxième tour du Championnat du monde pour la première fois en 11 participations.

Sans oublier le Club Africain avec sa victoire au Championnat arabe, aux handballeuses de Moknine, deuxièmes, ainsi que l’Association féminine du Sahel et de l’Association féminine de Hammamet, qui ont décroché la troisième place pour leur première participation au Championnat arabe de Hammamet.   

L’équipe de rugby à sept a remporté, quant à elle, son quatrième titre arabe consécutif.

En taekwondo, Wafa Masghouni, moins de 18 ans, est devenue championne du monde en Chine. Chaima Toumi et Ahoud Ben Aoun ont remporté respectivement l’argent et le bronze aux Championnats du monde universitaires.

En aviron, le duo féminin Khadija Karimi et Salma Dhaouadi a décroché une médaille mondiale inédite aux Championnats du monde en Chine.

En karaté, la Tunisie a remporté une médaille mondiale qu’elle n’avait plus obtenue depuis 2012 grâce à la formidable Wafa Mahjoub, qui a décroché un bronze précieux aux Championnats du monde du Caire.

Israa Baltayeb, pour sa part, a brillé aux Jeux islamiques et a remporté l’or en karaté. En pétanque, Mouna Beji s’est illustrée en remportant deux médailles d’or aux Jeux mondiaux en Chine. En natation, Jamila Boulakbèche a décroché l’or aux Jeux islamiques de Riyad.

La Tunisie compte  également plusieurs champions et athlètes médaillés en nage avec palmes, notamment Sarra Ben Ahmed, double championne du monde (1000 m eau libre juniors et 400 m bi-palmes en 2025), et Nadhir El Maâlawi, médaillé d’argent en 1500 m mono-palme, ainsi que Youssef El Haj Houssein (argent 200 m bi-palmes juniors), confirmant la force tunisienne avec des médailles et records à la Coupe du Monde et aux Mondiaux 2025. 

Ce n’est pas tout. La Tunisie a remporté le Championnat d’Afrique de baseball avec une équipe mixte de cinq joueurs. En athlétisme,  Marwa Bouziani a frôlé le podium, terminant quatrième du 3.000 m steeple. Un hommage particulier à la judoka Oumaya Bedioui, qui a excellé aux Championnats du monde en remportant deux combats.

Nos jeunes partout

Cela démontre que pour nos jeunes, il n’y a pas  de sports tabous. Ils et elles sont partout et ne craignent aucun obstacle.

Les deux médailles d’or aux Jeux mondiaux de Chine, grâce à Mouna Beji et Khaled Boukriba en pétanque, ont propulsé la Tunisie au premier plan du sport africain et arabe.

L’année a également été marquée par trois médailles aux Universiades d’Allemagne, la Tunisie se classant première parmi les nations arabes et africaines démographiquement et financièrement mieux nanties.

Des performances remarquables ont été réalisées en natation. En l’absence de Hafnaoui, le flambeau a été transmis à Ahmed Jaouadi, qui a raflé les médailles d’or tunisiennes sur 800 m et 1500 m. La natation tunisienne continue à dominer les longues distances et  défie les nations bastions de la natation.

De quoi nous donner l’espoir de briller aux prochains Jeux olympiques de la jeunesse à Dakar en octobre 2026 et à Los Angeles en 2028.

Mais il n’y a pas que cela. Il y a eu des succès, mais aussi des ratés et des insuffisances. Il ne faudrait pas les oublier pour tirer les conclusions et prendre les dispositions qui s’imposent pour faire mieux.

La loi des structures sportives

Elle n’a pas encore été promulguée et le sport tunisien a   encore perdu une année. Mais 2025 se termine sur une note positive, une  promesse. Elle nous semble sérieuse.

La Première ministre Sarra Zaâfrani Zanzari a présidé une réunion du Conseil des ministres  consacrée à l’examen d’un nouveau projet de loi organique relatif aux structures sportives. Ce projet a été amendé par le ministère de la Jeunesse et des Sports, suite aux observations de tous les ministères et organismes concernés.

Ce projet de loi vise à abroger et remplacer la loi  n° 11 de 1995, datée du 6 février 1995, relative aux structures sportives, dont les dispositions «ne sont plus adaptées aux réalités du sport tunisien et à l’évolution de l’activité sportive à l’échelle mondiale».

Parmi les principes inscrits dans le projet de loi figurent la garantie d’une organisation et d’une gestion démocratiques des structures sportives, la transparence, une meilleure gouvernance, une gestion renforcée des clubs sportifs et un soutien à leur financement, tout en assurant la pérennité des infrastructures sportives publiques. Ces principes peuvent se résumer ainsi :

–Garantir la démocratisation des structures sportives

–Garantir le principe de transparence

–Gouvernance de la gestion sportive

–Développer la gestion des clubs sportifs

–Financer et soutenir les structures sportives

–Assurer la pérennité et la continuité des services publics

L’objectif est d’établir un texte qui soutienne le développement du sport tunisien et lui donne un nouvel élan dans les années à venir. Il a ajouté que «la législation et les expériences comparatives de plusieurs pays ont été consultées».

Les sports de combat confirment

2025 a confirmé la valeur des combattants tunisiens filles et garçons.

En taekwondo, la Tunisie a terminé quatrième au classement mondial des Championnats du monde en Chine, remportant deux médailles d’or : la première, fruit d’années d’efforts, a été remportée par Khalil Jendoubi, et la seconde par la talentueuse Wafa Masghouni (moins de 18 ans), première femme arabe à remporter deux  titres mondiaux en taekwondo.

Entre 2021 et 2025, le taekwondo tunisien a décroché 3 médailles olympiques et 13 médailles aux championnats du monde, des résultats historiques et exceptionnels dans l’histoire du sport tunisien, arabe et africain. Voici le détail de ces performances :

En 2025, Wafa Masghouni a remporté la médaille d’or et Moataz Arfaoui la médaille de bronze aux Championnats du monde juniors à Nairobi, au Kenya.

Toujours en 2025, Wafa Masghouni et Khalil Jendoubi ont remporté l’or aux Championnats du monde en Chine, la Tunisie se classant quatrième au niveau mondial.

Khalil Jendoubi, Chaima Toumi et Ahoud Ben Aoun ont, chacun, conquis une médaille de bronze aux Championnats du monde universitaires en Allemagne. Enfin, en 2025, Wafa Masghouni s’est emparée de la médaille d’or aux Championnats du monde juniors, en Corée du Sud et décroché le bronze aux Championnats du monde féminins en Guinée équatoriale.

En kung-fu, les jeunes athlètes tunisiens, hommes et femmes confondus, ont remporté cinq médailles aux Championnats du monde. Ce qui est véritablement encourageant, c’est l’émergence de jeunes espoirs prometteurs. Lors des premiers Jeux scolaires africains en Algérie, les jeunes ont décroché la troisième place avec 145 médailles, dont 36 en or.

La natation tient le coup

Grâce à la présence d’authentiques champions, la natation tunisienne tient le coup. Ayoub Hafnaoui absent et dont le retour est annoncé du côté du Qatar, Ahmed Jaouadi a pris le flambeau et a remarquablement enlevé les médailles d’or du 800 et du 1500 mètres aux mondiaux. 

Il s’est révélé en dépit des problèmes qui ont jalonné sa préparation et n’eût la présence d’un groupe de volontaires tunisiens établis à l’étranger qui ont pris en charge une bonne partie de sa préparation, ce jeune n’aurait jamais pu monter sur le podium.

Pour ces nageurs, des médaillés potentiels (Hafnaoui, Rahmouni et Jaouadi), comme pour le reste des éléments appartenant à d’autres disciplines sportives d’ailleurs. La fin de l’année s’est terminée par une réunion officielle au cours de laquelle on a promis que l’on accordera plus d’attention à ces jeunes perdus entre les couloirs des fédérations et du ministère des Sports. A notre sens, le problème restera entier tant, qu’un service, qui n’aura qu’à s’occuper de cette élite, ne sera pas mis en place.

Les nageurs tunisiens aux Jeux africains de la jeunesse Angola 2025 ont remporté 16 médailles : 3 d’or, 5 d’argent et 8 de bronze.

Youssef Douma qui a enlevé le 800 m nage libre et le 1500 m nage libre vient renforcer la présence tunisienne sur ces distances.

L’infrastructure en loque

Triste, mais nous avons traversé des situations beaucoup plus périlleuses. L’infrastructure tunisienne est dans un état lamentable. Elle demande une intervention urgente pour revenir au premier plan et s’enrichir pour permettre aux sports tunisiens de se distinguer davantage.

Un seul stade valide pour les compétitions internationales de football pour un pays qui se qualifie pour la septième fois au Mondial, ce n’est pas bien élogieux.

On a promis qu’El Menzah sera à l’ordre du jour en 2026. Et des promesses d’activer la remise en état des autres installations. L’espoir fait vivre.  

Les désertions

La naturalisation (ou désertion ?) qui est à l’ordre du jour dans presque tous les pays du monde, y compris la Tunisie qui hésite encore, a ouvert une brèche béante dans les statistiques et calculs de bien des nations sportives.

Cette naturalisation, qui a été voulue par les instances internationales pour permettre aux éléments dont les pays d’origine n’ont pas besoin de s’exprimer et de demeurer actives, est devenue une mode pour ceux qui ne cherchent que les médailles. C’est ainsi qu’un pays, qui attire un champion non retenu par son pays, peut accéder sur un podium olympique sans posséder une activité correspondante.

Des pays européens surtout, qui n’arrivent plus à former des boxeurs, lutteurs, haltérophiles, etc, offrent leur nationalité à des jeunes non retenus ou mécontents de leurs situations dans leurs pays d’origine.

Bon nombre de nos jeunes de valeur  ont faussé compagnie à leurs délégations et sont partis sous d’autres cieux. Il est vrai que leur situation précaire (promesses non tenues, encadrement administratif et financier insuffisants, délaissement caractérisé etc)  ont joué dans ce choix qui   pénalise sérieusement le sport national.

Seule la Fivb a édité des règles strictes. À partir du 28 février 2026, le parcours pour les athlètes pour représenter un nouveau pays devient beaucoup plus strict. Les équipes nationales auront droit à un maximum de deux joueurs naturalisés, chacun doit avoir vécu dans ce pays pendant au moins trois ans avant de devenir éligible.

Et la plus grande règle de toutes : Une fois que vous jouez pour une nation — à n’importe quel niveau — vous ne pouvez jamais passer à une autre !

Un gros dossier qu’il s’agit de prendre sérieusement en main car le sport tunisien, directement visé par les chasseurs de tête, est en train de perdre d’authentiques champions dans des disciplines pointues.

Le football en verve

N’était l’image présentée en cette fin d’année par la sélection (composée de toutes pièces avec absence de 14 titulaires) qui a participé à la Coupe Arabe, le football aurait été accrédité d’une année faste. Cette Coupe Arabe, le monde du sport en retiendra le triste comportement des équipes de la Syrie et de Palestine qui ont convenu d’un nul pour écarter l’équipe de Tunisie.

La participation des U17 au Mondial, une qualification au Mondial 2026 et à la Coupe d’Afrique pour les ténors, de belles promesses en U21 ont également marqué les esprits.

La génération des jeunes tunisiens expatriés (qui ont animé les sélections U17 et U21) a été d’un recours essentiel dans l’amélioration du niveau des sélections tunisiennes.

Le nul obtenu face à l’équipe nationale brésilienne a fait date. La qualité du jeu et la discipline de comportement ont fait changer bien des avis. On attendra la prestation qu’aura cette équipe lors du Mondial 2026, avec l’honneur de jouer une rencontre historique. En cette Fifa World Cup, en effet, le match qui opposera la Tunisie au Japon sera le 1000e de la longue histoire de ce  tournoi Mondial.

La renaissance du volleyball

C’est un réel plaisir que l’on a enregistré cette année la renaissance du volley ball tunisien.

La sélection nationale tunisienne de volley ball s’est qualifiée, pour le second tour du Championnat du monde qui   s’est déroulé aux Philippines. En effet, la Tunisie a signé son deuxième succès de poule en dominant l’Égypte par trois sets à zéro (25-19, 25-18 et 25-19).

Le volleyball tunisien s’est distingué aussi par des succès internationaux, comme la victoire sans faute à l’Arab Challenge Cup 2025. Cette Coupe arabe de volleyball a permis à la Tunisie d’être  sacrée championne.

L’équipe nationale tunisienne a dominé la compétition dès le premier tour, remportant le titre de championne après avoir battu tous ses adversaires — le Koweït, l’Egypte, la Jordanie, la Palestine et Bahreïn (5 matchs) — sans concéder un seul set.

Khaled Ben Slimane a reçu les prix de Meilleur joueur et de meilleur passeur, Elias Karamosli a été désigné meilleur attaquant de pointe et Ahmed Kadi meilleur central.

Frémissements en handball

Cette fin d’année a été marquée par  l’exploit de l’équipe nationale de handball féminine, qui est parvenue à accéder au 2e tour du mondial, grâce à une victoire contre l’Autriche. Une première pour une équipe africaine et arabe.

Un tournant, mais assurément c’est l’éclosion de jeunes valeurs capables de faire beaucoup mieux.

Les Tunisiennes se sont classées à la vingtième place. Un classement honorable et mérité.

Au niveau des garçons, la fédération multiplie les tournois de jeunes organisés en Tunisie, mais tout sera plus clair à  la faveur    de la Coupe d’Afrique des Nations qui aura lieu au Rwanda en 2026. La Tunisie sera  dans le groupe C, aux côtés de la Guinée, du Cameroun et du Kenya. Cette Coupe se tiendra du 21 au 31 janvier 2026.

L’athlétisme peut mieux faire

Les compétitions, organisées en Tunisie ou ailleurs, ont permis de révéler quelques noms. Mais cela ne suffit pas pour un pays reconnu comme recelant des champions qui ne demandent qu’à être découverts.

C’est à la nouvelle fédération qui a pris les choses en main de multiplier les compétitions pour découvrir ces jeunes filles et garçons et de les encadrer. Elle devrait s’allier à la fédération des sports scolaires pour ouvrir plus largement le champ de prospection.

Les délégués régionaux des sports devraient également s’activer pour multiplier les compétitions de cross surtout, pour cerner les moyens dont disposent ces régions.

Actuellement, la représentation tunisienne se limite à trois ou quatre athlètes qui supportent les charges, mais qui tardent à s’exprimer pleinement à l’exception de Marwa Bouzayani qui pourrait monter sur le podium à Los Angeles. A condition de l’encadrer par des spécialistes de très haut niveau.

L’escrime se maintient

Aux Championnats du Monde d’Escrime 2025 à Tbilissi, la Tunisie a brillé principalement avec les frères Farès et Ahmed Ferjani en sabre, Farés (médaillé d’argent aux JO) et Ahmed se qualifiant pour le tableau principal. Farés a remporté une médaille d’or aux Jeux de la Solidarité Islamique, confirmant l’excellence tunisienne,

La Tunisie demeure une puissance en escrime africaine et arabe, avec une présence régulière sur la scène mondiale. 

Tennis : Ons Jabeur se replie

L’incontestable star des courts, Ons Jabeur, a connu des problèmes de santé et s’est pour ainsi dire repliée pour récupérer et vaquer à des occupations personnelles. On ne l’a donc pas trop vue et le lancement de son Académie au Qatar semble l’accaparer plus qu’un éventuel retour sur les courts.

Il n’en demeure pas moins que des jeunes percent, mais il faudrait être patient, pour retrouver les hautes sensations du circuit mondial.

Au dernier championnat d’Afrique des moins de 14 ans qui a eu lieu  au Kenya, les sélections minimes des garçons et   des filles ont remporté le tableau par équipe, devant le Maroc et l’Egypte. C’est un tableau assez corsé, qui fournit bien des éléments positifs sur les performances de toute une équipe à partir des résultats en simple et en double.

Les joueurs Sarra Atig et Ahmed Darmoul ont décroché les titres en simple filles et garçons  aux Jeux africains de la jeunesse 2025  en Angola. Sarra Atig a remporté la médaille d’or en simple filles, et Ahmed Darmoul a remporté la médaille d’or en simple garçons, réalisant ainsi un exploit historique pour la Tunisie en enlevant  les deux titres en simple lors des mêmes Jeux.

Le Judo se cherche

Aux Championnats du Monde de Judo 2025 à Wuxi, la Tunisie n’a pas remporté de médaille individuelle. Les résultats du judo incluent plutôt des succès aux Opens de Tunis et aux Championnats d’Afrique, marquant une forte présence régionale plutôt qu’une performance de podium mondial en octobre 2025. 

La Tunisie a dominé les Opens de Tunis (février) et a terminé  3 aux Championnats d’Afrique (avril) avec 10 médailles. 

Auteur

Kamel GHATTAS