Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a lancé une campagne de qualification et requalification des programmes de formation dans le cadre du système AMAD, concernant les licences. Toutes les universités publiques et privées sont invitées à revoir leurs programmes, avec une date limite de dépôt des dossiers fixée au 18 janvier 2026 sur la plateforme du ministère, a précisé Mounir Ayadi, Directeur général de la rénovation universitaire.
Des programmes modernes adaptés au marché de l’emploi
Dès février 2026, les commissions nationales sectorielles évalueront les programmes existants et définiront les licences, soit par requalification des programmes actuels, soit par création de nouveaux programmes, dans le but d’améliorer la qualité des formations et de répondre aux exigences du marché du travail, au niveau national et international.
Les nouveaux programmes seront officiellement adoptés fin mai 2026, afin d’être intégrés dans les cartes d’orientation universitaire pour les bacheliers de la session 2026. Cette réforme vise à proposer des programmes modernes, technologiques et ouverts aux métiers émergents.
Le ministère introduira un programme de matières transversales, centré sur les langues étrangères et leur rôle dans le développement des compétences des étudiants. Cette matière sera enseignée dès la première année de licence, tandis qu’une autre matière, axée sur les compétences personnelles, sera dispensée dans les années finales et généralisée à toutes les spécialités pour renforcer les aptitudes des étudiants.
Dans ce cadre, le ministère a, à travers 7 ateliers nationaux, formé 650 enseignants universitaires sur les matières transversales, incluant langues étrangères, compétences personnelles et compétences technologiques.
En coordination avec le pôle intelligence artificielle, le ministère prépare un programme permettant aux universités de délivrer des certifications en intelligence artificielle et en langues pour les étudiants, avec un budget de 1,2 million de dinars. Ce programme devrait être mis en œuvre au second semestre 2026.
Concernant le système AMAD, Mounir Ayadi a souligné que l’évaluation doit être complète et approfondie. Le ministère prévoit une révision des programmes et des formations, ainsi que des textes et lois encadrant le système, basée sur une évaluation rigoureuse et exhaustive.
