Réhabilitation des quartiers : 1,465 millions de dinars alloués au programme d’intégration des cités populaires
Mehdi Bouaziz, sous-directeur à la Direction du contrôle de la gestion de l’Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine (ARRU), relevant du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, a indiqué que le montant des crédits alloués au programme de réhabilitation et d’intégration des quartiers résidentiels (cités populaires) s’élève à 1465 millions de dinars (MDT).
Ce programme est mis en œuvre dans le cadre de deux mécanismes : le mécanisme de première génération, lancé depuis 2012, et le mécanisme de deuxième génération, adopté suite aux résultats positifs de la première phase.
Lors de son passage sur les ondes de la Radio Nationale, ce mardi 18 novembre 2025, Mehdi Bouaziz a précisé que les travaux de réhabilitation de 152 quartiers sont achevés, et les travaux se poursuivent actuellement dans trois quartiers.
Le programme prévoit également la réhabilitation de 160 quartiers répartis sur 99 municipalités réparties sur l’ensemble du territoire national. Plus de 900 000 habitants sont concernés par ce programme. Les travaux sont achevés dans 27 quartiers, plus de 50 sont en cours d’exécution, et le reste est soit en phase d’études, soit en phase de désignation des entreprises.
Le sous-directeur a expliqué que la deuxième génération du programme comprend également l’aménagement de lots sociaux à prix abordables et faciles d’accès, jouxtant les quartiers réhabilités.
Il a souligné que la sélection des quartiers repose sur des critères précis et est le fruit d’un diagnostic mené par l’Agence de réhabilitation et de rénovation urbaine.
Les travaux de réhabilitation et d’intégration englobent les infrastructures, l’éclairage public, ainsi que la création d’espaces verts et d’espaces récréatifs, sportifs et de jeunesse dans certains quartiers.
Mehdi Bouaziz a par ailleurs révélé que des efforts sont actuellement déployés pour améliorer plusieurs aspects afin de garantir une intervention globale. Cela passe par une meilleure coordination entre toutes les structures intervenantes (ONAS, SONEDE, etc.), d’autant qu’il existe parfois des différences dans les priorités et les programmes entre ces parties prenantes.
Enfin, M. Bouaziz a évoqué le rôle crucial des municipalités dans l’entretien et la surveillance de ces quartiers une fois les travaux de réhabilitation achevés.