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Société

Médenine – prestations de service : On n’est pas encore sortis de l’auberge

  • 22 novembre 17:45
  • 2 min de lecture
Médenine – prestations de service : On n’est pas encore sortis de l’auberge

La Presse — Partout où ils se rendent pour régler une affaire quelconque, rares sont les citoyens qui quittent l’administration satisfaits. La Steg, la Sonede, la Cnam, la Cnss, la recette des finances, la poste n’ont pas changé d’allure. À l’exception d’un nombre limité de leur personnel, la prestation de service de la majorité des employés laisse à désirer.

Les réponses sont dans l’ensemble les mêmes : il manque tel papier à ton dossier, le chef des travaux est sur le terrain le réseau ne fonctionne pas, le responsable de ce dossier est à Médenine, le chef de service n’est pas dans son bureau, reviens demain… Parfois, c’est la femme de ménage qui prend la place d’une fonctionnaire absente (Cnam) ou un agent de sécurité qui délivre un extrait de naissance en arabe ou en français et risque de se tromper (arrondissement de Souihel)…

Des comportements de ce genre risquent d’obliger les citoyens à riposter et à créer des agitations sociales. 

La situation prouve qu’il est apparent que ceux qui auraient été recrutés avec des certificats falsifiés et qui n’ont pas reçu de formation persistent et signent malgré tout. Le non-respect de l’horaire d’entrée et de sortie est également constaté. Pour faire face à ce laxisme, les directeurs régionaux doivent effectuer des visites inopinées pour voir ce qui se passe vraiment dans ces institutions à Zarzis. Ils trouveront sûrement des chaises vides et des bureaux fermés et assisteront à des disputes sur les comptoirs ou dans les bureaux. 

Auteur

Dhaou MAATOUG