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Sport

Ligue 1 – 15e journée – ASG : Faire contre mauvaise fortune bon cœur

  • 23 novembre 11:49
  • 3 min de lecture
Ligue 1 – 15e journée – ASG : Faire contre mauvaise fortune bon cœur

Peu d’illusions aujourd’hui pour Abdelkader Chouaya et ses partenaires de parvenir à mettre fin à la profonde crise de résultats face à des Stadistes qui sont devant l’obligation de revenir en première ligne. 

La Presse — A la crise financière s’ajoute pour la Zliza un record de contre-performances et de joueurs blessés. 

C’est donc le comble de la malchance et du désespoir. Le bilan de 9 points en 14 matches et la dernière place du classement résument tout le désarroi des responsables et du staff de la Zliza qui ne voient pas d’indices très rassurants quant à une sortie rapide d’un engrenage presque fatal. Même le dernier match de la phase aller n’est pas porteur de grandes espérances.

Skander Kasri relativise, cependant, malgré le match nul par 1 à 1  en amical avec l’ESZ. « Il nous faudrait sortir le grand jeu pour conquérir le chaudron du Stade du Bardo, arène où les coéquipiers de Noureddine Farhati sont intraitables et invaincus cette saison.

Certes,  nous avons commencé à vider notre infirmerie et à récupérer nos blessés comme Yassine Mizouni, Oussama Neffati et Rayan Yaâkoubi, mais il nous faudra du temps pour mettre tout notre effectif sur un pied d’égalité au niveau de la fraîcheur physique, critère clé pour une réussite sur le plan technico-tactique.

Ce n’est que durant la longue trêve d’hiver qu’on pourra remédier à cette immense lacune qui est derrière notre mauvais parcours de cette phase aller.  Dire que je ne me berce pas trop d’illusions pour ce match contre le ST est un aveu réaliste vu nos problèmes du moment». 

Compter sur l’état d’esprit

Mais sur un match tout reste possible, y compris les résultats les plus inespérés. Un bon état d’esprit dans le groupe  peut le pousser vers le haut et l’inciter à donner le meilleur de lui-même et à puiser au plus profond de ses ressources mentales pour compenser leur handicap sur le plan physique.

«C’est, en effet, possible même si la logique indique qu’on ne peut pas trop tabler là-dessus. Nous allons jouer avec un bon dosage de nos efforts pour ne pas dépenser une grande débauche d’énergie qui pourrait nous être fatale face à un adversaire physiquement mieux en jambes, techniquement supérieur et doté de joueurs aux qualités individuelles et intrinsèques plus affirmées. Si on arrache même un point, ça suffirait à notre bonheur.

Ça n’aurait pas un grand impact sur notre position au classement, mais sur notre moral, ça aurait un effet très positif», confirme Skander Kasri, pressé qu’il est d’entrevoir une lueur d’espoir d’assurer un maintien qui sera tout sauf confortable.  

Auteur

Hédi JENNY