Mais, en fin de compte, comment faudrait-il s’y prendre avec ces distributeurs d’internet?
La Presse — Il y a ceux qui font leur travail de manière acceptable, mais ceux qui le font mal causent des préjudices à une clientèle qui ne sait plus à quel saint se vouer.
Y a-t-il une autorité qui contrôle leurs échanges avec leur clientèle ?
Lorsqu’on a un litige, à qui faudrait-il s’adresser ?
Personne ne le sait et agences comme directions générales respectives font cavalier seul.
Et comme par hasard, c’est toujours le client qui a tort, ne sait rien, n’a aucun droit.
Des coupures successives? Ce sont les «autres» qui sont responsables. Les agents, femmes ou hommes sur place, donnent l’impression de vous défendre et sûrs d’eux, ils ou elles vous assureront d’un ton conciliateur «on vous contactera avant quarante-huit heures et votre problème sera réglé. Soyez seulement attentif à votre téléphone».
Apaisé, vous rentrez à la maison et durant quarante-huit heures vous ne quitterez pas votre téléphone des yeux. En vain.
Vous retournez pour savoir ce qu’il en est.
Et vous apprendrez que X ou Y est en train d’installer la fibre optique et qu’il y a forcément des coupures. Vrai ou faux, vous êtes obligés de gober cette réponse et vous rentrez avec un autre rendez vous. Sans faute.
La suite, ce sont des protestations et des gens qui en viennent aux mains, des noms d’oiseaux qui voltigent.
C’est une honte. Et personne pour défendre le client qui reçoit sa facture alors qu’il n’a rien consommé.
Et c’est le client, comme toujours, qui a tort.
Il faut que cela cesse et que le contrat liant les deux parties avec le client, pieds et mains liés, ne soit plus d’un an et résiliable en cas de problème ou d’insatisfaction des services. Dans les contrats, tout est prévu pour sanctionner le client fautif. Rien pour indemniser le client.
D’ailleurs, pourquoi imposer une durée minimum d’un an ? C’est, après tout, un service et comme il y a ceux par exemple qui contractent internet pour la saison estivale, il faudrait absolument s’adapter et être compréhensif et non s’accrocher au contrat et exiger le paiement d’un produit que l’on n’a pas consommé ; tout en refusant de suspendre la ligne pour une durée déterminée sur présentation d’un justificatif.
Il y a quand même une justice dans ce pays et des responsables qui pourraient se pencher sur ce problème en l’absence d’un organisme en mesure de défendre le consommateur.