Zarzis : Il reste beaucoup à faire
Tout le monde se plaint de l’infrastructure de base dans la ville de Zarzis. Les routes sont presque impraticables. Les trottoirs dans un état lamentable. L’éclairage public fonctionne le jour et s’éteint le soir. Les engins de la DHU qui nettoient les oueds et serviront pour la protection de la ville des inondations ne sont pas encore entrés en action. Les fuites d’eau sont partout malgré les réclamations des citoyens. À tout moment, les habitants entassent les ordures, les feuilles mortes et les matériaux de construction jonchent les côtés de la route.
Le secrétaire général de la commune et la police municipale pourchassent les marchands ambulants qui s’installent au centre-ville et vendent des fruits, des poissons et du jus de palmiers sans autorisation, mais n’arrivent pas à les éloigner définitivement parce que ces récalcitrants changent de place et reviennent à leur poste deux ou trois jours après.
Nostalgie quand tu nous tiens!
En outre, les quatre anciennes et plus grandes unités hôtelières (le club Sangho, l’oasis maritime, Gektys et Zarzis Hôtel) sont fermées et en ruine.) A quand le réaménagement ?
Nous avons remarqué des touristes de nationalités française, suisse, allemande chagrinés près de la porte d’entrée de ce qui fut un hôtel regarder et méditer. Certains étaient émus aux larmes. Ils demandaient des nouvelles du personnel avec lequel ils avaient noué des amitiés…
Trois projets vivement attendus.
On sait bien que l’ancien hôpital sis au centre-ville et à présent en ruine va être rénové et servira comme hôpital de jour. Au début, le ministère de tutelle lui a réservé une enveloppe de sept millions de dinars mais dernièrement le ministre de la Santé a annoncé que le montant attribué à cet hôpital est d’environ trois millions de dinars. L’appel d’offres sera lancé prochainement .
Le deuxième projet concerne le centre de visite technique. Le nombre de véhicules à Zarzis est considérable mais pour passer la visite technique ou vérifier le numéro de châssis il faut se rendre à Médenine, Ben Guerdane ou Djerba. Pourtant, le terrain qui lui est réservé est prêt, l’accord du ministère des Transports et le budget aussi.
Enfin, il s’agit de la caserne qui va être transférée, avons – nous appris officiellement. Elle occupe actuellement une place stratégique de quelques hectares, sur la plage et sera transférée dans un autre endroit de la délégation.